La ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative a reçu, le 16 juin 2025, le rapport d’évaluation du plan « 1 jeune, 1 mentor » réalisé par l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP), sous la direction de Jérôme Gautié, professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. « Ce rapport marque une étape pour cette politique publique encore jeune, mais ambitieuse. Le mentorat, c’est une idée puissante et simple à la fois : permettre à chaque jeune, quel que soit son milieu, de bénéficier d’un accompagnement personnalisé et de bénéficier d’un réseau, quand on n’en a pas. Il s’agit d’une politique humaine et accessible, qui mérite d’être consolidée », a salué Marie Barsacq.
Le plan « 1 jeune, 1 mentor » a été lancé le 1er mars 2021 pour permettre aux jeunes de bénéficier d’un accompagnement individualisé par un mentor dans leur parcours scolaire, leurs choix d’orientation ou leur insertion professionnelle. Celui-ci cible prioritairement les jeunes en situation de fragilité, issus de milieux ou de territoires moins favorisés ou confrontés à des difficultés dans leur parcours. En 2023, le mentorat a été déclaré Grande cause nationale du gouvernement, avec l’ambition d’accompagner 150 000 jeunes. C’est dans ce contexte que l’INJEP s’est vu confier l’évaluation du plan.
Ce rapport, qui « constitue une étape importante dans le développement du mentorat », insiste le ministère, met en lumière plusieurs points forts :
- le ressenti positif du mentorat pour les jeunes les plus fragiles ;
- l’effet particulièrement impactant du dispositif chez les collégiens et lycéens issus de milieux modestes ;
- le rôle structurant que peuvent jouer les mentors dans les moments clés du parcours, comme Parcoursup ou la recherche de stages.
Résultat, près de 90 % des jeunes recommanderaient le mentorat à leurs proches. Le rapport souligne en effet que « le mentorat trouve sa place dans la vie des enfants et des jeunes pas seulement comme un outil d’orientation ou d’insertion, mais aussi comme un espace d’écoute, de confiance et de projection », se félicite le ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative. Afin de continuer à développer le mentorat, plusieurs axes de travail ont été identifiés. Au programme :
- consolider les modèles économiques des structures ;
- garantir une qualité d’accompagnement homogène, partout sur le territoire ;
- atteindre les jeunes qui en ont le plus besoin.
