Le maire de la « cité des parfums », par ailleurs président de l’association Patrimoine vivant du Pays de Grasse qui promeut cette candidature, souhaite voir mondialement reconnus « la culture des plantes à parfum, la connaissance des matières premières liées à la parfumerie et l’art de composer les parfums », savoir-faire transmis de génération en génération depuis le XVIe siècle dans la région grassoise.
« Nous cherchons une reconnaissance à l’égard de toutes ces générations successives qui se sont transmis des savoir-faire exceptionnels, dont certains pourraient disparaître », dit-il. Il cite « la culture des plantes à parfum, secteur le plus menacé parce que les exploitations de fleurs ont du mal à être économiquement équilibrées », malgré l’engouement de certains jeunes horticulteurs.
La candidature a été présentée jeudi soir à Grasse devant des représentants du ministre de la Culture et de l’Unesco. Le ministère doit dire dans un premier temps s’il inscrit ces savoir-faire à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel de la France. Il annoncera ensuite s’il propose cette candidature à l’Unesco.
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