Les ministères chargĂ©s de la Justice et de l’Éducation nationale ont signĂ©, fin 2011, les nouveaux textes (convention et circulaire) organisant et renforçant le partenariat entre l’administration pĂ©nitentiaire et la direction gĂ©nĂ©rale de l’enseignement scolaire. Ce partenariat doit permettre d’accorder une plus grande place aux publics prioritaires (illettrĂ©s, mineurs dĂ©scolarisĂ©s).
En 2012, « nous allons mettre en place deux grands axes de travail », explique Jean-Pierre Laurent, professeur agrĂ©gĂ© de philosophie et responsable de l’enseignement Ă l’administration pĂ©nitentiaire. À savoir :
- une pratique systĂ©matique en quartier pour mineur ou en Ă©tablissement pour mineurs de propositions de parcours de formations individualisĂ©s, fondĂ©s sur un bilan pĂ©dagogique. Un accompagnement est prĂ©vu Ă l’issue la dĂ©tention, en lien avec les familles et les services partenaires, afin d’inciter le mineur Ă poursuivre une formation.
- Une aide pour les personnes dĂ©tenues en très grandes difficultĂ©s (illettrĂ©s ou non francophones) doit ĂŞtre mise en place, conformĂ©ment Ă l’article 27 de la loi pĂ©nitentiaire de 2009. L’objectif, en 2012, est de consolider le fonctionnement du prĂ©-repĂ©rage de l’illettrisme. Les personnes signalĂ©es en difficultĂ© Ă l’oral et/ou en lecture par le personnel pĂ©nitentiaire devront ĂŞtre reçues par les enseignants, pour un bilan approfondi dĂ©bouchant sur une offre de formation pertinente.
Objectif : « parvenir Ă la formation d’une personne sur deux dans le public concerné ».
