« Cette 25e année, on a envie de la fêter de la plus belle des manières », a avancé Grégory Doucet, maire écologiste de la ville, lors d’une présentation mardi 5 novembre 2024 à la presse de l’événement.
Parmi les 32 installations qui illumineront la capitale des Gaules, six des plus appréciées du public depuis 1999 feront leur grand retour, des « clins d’œil » souvenirs pour « revisiter l’héritage » du festival, explique l’élu.
Une boule de neige géante baptisée « I love Lyon » de Jacques Rival (éditions 2006 et 2007) englobera de nouveau la statue équestre de Louis XIV au milieu de la gigantesque place Bellecour, en plein cœur de la Presqu’île. À quelques pas, une voie lactée en suspension composée de 1 000 sphères lumineuses se déploiera, comme en 2014.
Spectateurs lyonnais, français ou étrangers retrouveront aussi les Anooki, des personnages blancs inspirés des habitants du grand Nord, aux formes arrondies et gigantesques, cette fois disséminés parc de la Tête d’Or, ainsi que le « paseo d’hiver », des arches lumineuses couvrant la principale rue piétonne du centre de Lyon.
« Coups de cœur historiques » de la Fête des Lumières, la fontaine des Jacobins retrouvera ses nuances arc-en-ciel et un « petit géant » projettera ses rêves facétieux sur les façades du musée des Beaux-Arts et de l’Hôtel de Ville.
« Ce sera une fête qui fait briller les yeux mais qui fait aussi réfléchir », prévient toutefois Grégory Doucet.
Un récif corallien fait de 300 kg de filets de pêche recyclés interpellera par exemple les spectateurs sur la disparition des écosystèmes marins, une lanterne rotative, elle, sur des handicaps « cachés » tels que l’épilepsie.
Deux nouveaux quartiers de Lyon prendront part à la fête, la Croix-Rousse et celui populaire de la Cité Jardin, qui pour ses cent ans sera tapissée d’un champ de 2 000 fleurs lumineuses, fruit de plusieurs ateliers auxquels ont pris part les riverains.
La Fête des Lumières découle d’une tradition catholique, visant à remercier la Vierge Marie d’avoir sauvé la cité de la peste au 17e siècle, chaque 8 décembre depuis 1852 en déposant un lumignon à sa fenêtre.
Le festival est financé à hauteur de 3,2 millions d’euros par la Ville et ses mécènes.
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