Valence propose une application mobile sur l’ambroisie

Publié le 20 août 2013 à 0h00 - par

Valence a créé une application mobile sur l’ambroisie, mauvaise herbe invasive et allergisante de plus en plus répandue. Objectif : demander aux citoyens de repérer et géolocaliser les plants.

L’ambroisie est responsable de symptômes allergiques : asthme, trachéite, conjonctivite… Cette mauvaise herbe, que l’on trouve au bord des routes, sur les terrains agricoles et les chantiers, pousse notamment en Rhône-Alpes mais d’autres régions, comme la Bourgogne, Poitou-Charentes ou Pays-de-la-Loire, sont également touchées. Valence-Agglo-Sud-Rhône-Alpes (Drôme, 11 communes) a conçu une application mobile gratuite, pour sensibiliser les citoyens à ce grave danger sanitaire qui affecte 6 à 12 % de la population.

Objectifs : leur apprendre à reconnaître la plante aux divers stades de son évolution et susciter le repérage participatif et citoyen (« crowdsourcing ») de l’ambroisie.

Lorsqu’un citoyen donne l’alerte (mail et photo géolocalisée automatiques), les agents valident qu’il s’agit bien de l’ambroisie – sinon, un message d’information est adressé en retour. Si la photo représente l’ambroisie, un logiciel dédié envoie les données aux services municipaux ou au propriétaire du terrain ; les plants peuvent ainsi être arrachés au bon moment, juste avant leur pollinisation (fin juillet). Des référents sont désignés dans chaque commune.
 

Identification obligatoire des « repérants »

L’application mobile, développée par IDnext, utilisable sur iPhone et Androïd, est extrêmement simple. Elle comporte un espace pour compléter le formulaire de repérage et le transmettre ; un menu regroupe des informations, divers liens et des contacts relatifs à l’ambroisie.

Les citoyens qui souhaitent participer au programme de repérage doivent obligatoirement s’identifier ; un espace personnel leur permet d’accéder aux signalements déjà effectués.

L’agglomération pourra ainsi mettre en place une cartographie annuelle évolutive de l’infestation du territoire. D’autres collectivités pourront bénéficier de l’application. Les informations pourraient aussi alimenter une base de données nationale, voire internationale.

L’association régionale de santé (ARS) Rhône-Alpes, l’Observatoire des ambroisies en Rhône-Alpes et le comité d’hygiène sociale de la Drôme ont co-financé le projet, dont le coût global s’élève à 29 000 euros HT, dont 13 000 euros pour la partie technique. Les indices de risque allergique du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) sont également intégrés, en temps réel, dans l’application.

Valence-Agglo-Sud-Rhône-Alpes a participé aux sélections régionales des labels « Territoire innovant » 2013 des Interconnectés, qui seront remis à Lyon début décembre.
 

Pour aller plus loin :

– Comité parlementaire de suivi du risque ambroisie : www.parlementaires-ambroisie.fr

– Centre technique interprofessionnel des oléagineux et du chanvre (Cetiom) : www.tournesol-tolerant.cetiom.fr

– Cartographie élaborée par le ministère de la Santé : www.sante.gouv.fr, rubrique « pollens et allergies ».


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