Améliorer la qualité de l’école rurale

Publié le 30 mars 2018 à 14h11 - par

Pour soutenir l’école rurale, le gouvernement entend multiplier les signatures de conventions ruralité.

Améliorer la qualité de l’école rurale

Pour la rentrée scolaire 2018, l’État prévoit « un effort soutenu » pour les territoires ruraux. « Des dispositifs spécifiques tenant compte des disparités géographiques et sociales sont mis en œuvre pour assurer la continuité du service public et l’égal accès à une École de qualité sur tout le territoire », explique le ministère de l’Éducation nationale. Les territoires ruraux bénéficient déjà de taux d’encadrement plus favorables que les territoires urbains. À titre d’exemples, le nombre moyen d’élèves par classe dans le premier degré s’établit à 14 en Lozère et à 15 en Vendée, contre 23 en moyenne nationale.

Pour promouvoir une « école rurale de qualité », le ministère de l’Éducation nationale veut désormais « amplifier les signatures des conventions ruralité ». Celles-ci sont la traduction du travail de collaboration de l’Éducation nationale avec l’ensemble des acteurs locaux. Sur la base de diagnostics partagés avec les élus locaux, le ministère de l’Éducation nationale accompagne ainsi au regroupement et à la mise en réseau d’écoles. Les autorités académiques proposent aux élus des territoires concernés par des baisses démographiques « un accompagnement aux réorganisations du réseau des écoles rendues nécessaires par les baisses d’effectifs en négociant des conventions, permettant à la fois de lutter contre la fragilité de l’école rurale et de garantir de la visibilité sur les évolutions d’effectifs aux élus et aux habitants ». En contrepartie de cette restructuration, les conventions ruralité permettent de neutraliser, pendant 3 ans, tout ou partie de la baisse des effectifs, grâce à :

  • La création de regroupements pédagogiques ;
  • La mise en place de réseaux pédagogiques adossés à des collèges pour renforcer la continuité école-collège ;
  • Au développement de dispositifs pédagogiques permettant de répondre aux besoins de scolarisation.

Au final, chaque convention conclue se traduit par cinq postes d’enseignants supplémentaires dans le département. 40 conventions ruralité ont été signées à la rentrée 2017 (Allier, Ariège, Aveyron, Cantal, Gers, Dordogne, Doubs, Hautes-Alpes…). Le ministère en espère 66 au total en 2018 et 2019.


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