Les petites villes veulent se faire entendre dans le grand débat

Publié le 15 janvier 2019 à 16h38 - par

Les élus des petites villes ont « des choses à dire » dans le grand débat lancé par Emmanuel Macron, dont ils attendent aussi « une réponse territoriale », a indiqué mardi 15 janvier le président de l’Association des petites villes de France Christophe Bouillon.

Les petites villes veulent se faire entendre dans le grand débat

« Depuis plusieurs années, nous avons tiré la sonnette d’alarme contre une métropolisation mal maîtrisée », a-t-il déclaré lors des vœux de l’association.

Les métropoles régionales concentrent l’activité économique, mais « le ruissellement territorial ne fonctionne pas » et les zones périphériques n’en profitent pas, a-t-il fait valoir.

« Pour répondre à ce phénomène, on a des choses à dire. On ne peut pas se priver du débat et priver les habitants du débat », a poursuivi le président de l’APVF, député socialiste de Seine-Maritime.

Il ne s’agit pas, selon lui, pour les maires d’être « organisateurs », mais « facilitateurs » du débat.

« Cette fracture n’est pas seulement sociale, elle est territoriale », a-t-il souligné : « Dans ce grand débat, il faut une réponse territoriale ».

L’APVF, qui rassemble environ 4 000 villes de 2 500 à 25 000 habitants, proposera notamment la création d’« un fonds national de solidarité pour les territoires ».

« Pour agir, il faut des moyens », a souligné Christophe Bouillon, « nous proposons d’abonder ce fonds avec une partie de la richesse produite par les métropoles ». L’argent récolté devrait selon lui être ciblé en priorité sur le numérique, les transports, avec la mobilité durable et le développement économique.

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