Interrogés sur les mesures concernant la politique familiale qui ont eu « le plus d’impact » sur leur pouvoir d’achat (plusieurs réponses possibles), 40 % des personnes interrogées ont répondu « aucune ». La proportion atteint 57 % chez les célibataires et 50 % pour les répondants sans enfant. Elle passe à 19 % chez les personnes vivant dans un foyer de 5 personnes ou plus.
« L’abaissement du quotient familial » est cité en premier par 31 % des Français (51 % dans les foyers avec deux enfants à charge, 45 % avec trois enfants ou plus).
Viennent ensuite « la suppression de la demi-part fiscale accordée à tout parent ayant élevé seul un enfant » (15 % des personnes interrogées mais 51 % chez les personnes séparées ou divorcées), la « fiscalisation des majorations de pension pour avoir élevé trois enfants et plus » (14 %) et le « gel de la revalorisation des aides personnelles au logement » (10 %).
Huit Français sur dix estiment par ailleurs que les mesures concernant la politique familiale n’ont pas ou ne vont pas « permettre de participer au redressement de la situation économique de la France ». 20 % pensent le contraire.
À la question « diriez-vous d’après l’idée que vous en avez, que ces mesures sont justes », 75 % des personnes interrogées répondent non, 25 % oui.
Le sondage a été réalisé par questionnaire auto-administré en ligne, du 20 au 22 novembre, auprès d’un échantillon de 1 001 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).
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