En 2021, le réseau a accompagné 15 268 jeunes sans qualification, âgés de 16 à 25 ans, vers l’insertion. Une progression « plutôt encourageante », mais toujours en baisse de 2,3 % par rapport aux résultats d’avant la pandémie, ont indiqué lors d’une conférence de presse le président du réseau, Alexandre Schajer, et le directeur, Cyrille Cohas-Bogey.
Parmi les stagiaires répartis sur les 139 sites du réseau, la moyenne d’âge est de 20 ans, avec une progression de deux points de la part des 16-18 ans à 24 %.
Le taux de sorties en emploi ou en formation atteint un niveau « record » de 64 % (+ 4 points par rapport à 2020) : 24 % en contrat de travail, 23 % en formation qualifiante et 17 % en alternance.
Le succès de l’apprentissage explique en partie ce fort taux de sortie, ce qu’a salué Alexandre Schajer, d’autant que « les résultats de l’apprentissage en entrée dans l’emploi sont en général très bons et très stables », a-t-il souligné.
La création de « plus d’une vingtaine de parcours spécialisés » dans lesquels la responsabilité de la formation est partagée entre les écoles et les entreprises a largement contribué à faciliter l’embauche des jeunes sortants.
La durée moyenne de parcours en 2021 « renoue avec celle d’avant crise sanitaire », avec 6 mois d’accompagnement dont 30 % sont réalisés en immersion en entreprise.
Historiquement les jeunes étaient envoyés à 85 % par les missions locales. Ce chiffre est descendu à 55 % en 2021 et les E2C sont de plus en plus impliquées dans le recrutement des publics.
« On va chercher les jeunes en bas des immeubles », souligne le président du réseau E2C.
Ainsi, en 2021, les E2C ont accueilli un public « toujours plus éloigné de l’emploi » : 91 % des jeunes engagés ne pouvaient justifier d’un diplôme équivalent au CAP et 89 % d’entre eux n’avait aucune expérience professionnelle.
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