L’ARS Bretagne teste un accès rapide des patients âgés en SSR

Publié le 2 décembre 2019 à 9h29 - par

Dans le cadre du Pacte de refondation des urgences, huit établissements autorisés en SSR vont expérimenter un nouveau dispositif destiné à accueillir précocement les personnes âgées.

L’ARS Bretagne teste un accès rapide des patients âgés en SSR

Depuis ce dimanche 1er décembre 2019, l’Agence régionale de santé (ARS) Bretagne expérimente des prises en charge « rapides et adaptées » des personnes âgées par les services de soins de suite et de réadaptation (SSR). S’inscrivant dans le Pacte de refondation des urgences, cette opération implique huit établissements bretons. 40 lits y sont ainsi dédiés sur huit unités SSR réparties sur les quatre départements de la région.

Les établissements concernés vont expérimenter un nouveau dispositif destiné à accueillir précocement les personnes âgées dont la problématique aiguë est stabilisée. L’ARS mobilise une enveloppe de 576 000 euros pour offrir aux patients un accompagnement renforcé (rééducateurs et soignants supplémentaires), permettant le retour à domicile dans les meilleures conditions.

L’objectif est de limiter les conséquences de l’hospitalisation et le risque de rupture. Le dispositif « évite un éloignement trop long du domicile et propose un programme de réadaptation ciblé sur les fragilités identifiées lors de l’admission de la personne âgée », explique l’ARS Bretagne.

Centré sur le cœur de métier du SSR, celui-ci présente également l’intérêt de réduire la durée des séjours dans les services positionnés en aval immédiat des urgences, ajoute l’Agence. Les personnes âgées initialement prises en charge en secteur de médecine ou de chirurgie sont rapidement orientées en secteur de rééducation et libèrent des lits, facilitant ainsi le turn-over au sein de ces unités pour l’accueil de nouveaux patients en provenance des urgences.

Cette expérimentation sera évaluée après chaque période, hivernale et estivale. « Il s’agira d’en mesurer l’intérêt pour les patients et l’impact sur les parcours hospitaliers », indique l’ARS.