Présentation du plan national d’action de prévention de la perte d’autonomie

Publié le 22 septembre 2015 à 13h17 - par

Ce plan national d’action s’inscrit dans la logique de la future loi d’adaptation de la société au vieillissement.

dépendance

À l’occasion de la réunion du Comité « Avancée en âge », le 18 septembre, le Dr Jean-Pierre Aquino a remis à la secrétaire d’État chargée de la Famille, de l’Enfance, des Personnes Âgées et de l’Autonomie, Laurence Rossignol, le plan national d’action de prévention de la perte d’autonomie. Ce plan national « s’inscrit pleinement dans le changement de paradigme » porté par le projet de loi relatif à l’adaptation de la société au vieillissement, voté le 16 septembre, en seconde lecture, par l’Assemblée nationale, a déclaré la secrétaire d’État. En effet, « la prévention de la perte d’autonomie est primordiale à chaque étape de l’avancée en âge. » C’est pourquoi le plan national d’action de prévention de la perte d’autonomie repose sur le développement d’une « prévention globale », entendue comme la gestion active du « capital autonomie » de chaque personne, tout au long de la vie.

Avec ce plan, les acteurs de terrain vont disposer d’un cadre et d’objectifs : l’amélioration des grands déterminants de la santé et de l’autonomie, la prévention des pertes d’autonomie évitables, la formation des professionnels à la prévention de la perte d’autonomie ou encore le développement de la recherche et des stratégies d’évaluation.

Le plan national sera, notamment, présenté lors du prochain comité de pilotage des préfigurateurs de la Conférence des financeurs. En effet, présidées par les présidents de conseils départementaux et associant les ARS, les caisses de retraite de base et complémentaires, les mutuelles, mais aussi l’Agence nationale de l’habitat (ANAH), ces conférences départementales de la prévention de la perte d’autonomie des personnes âgées auront la mission de déployer le plan national d’action de prévention de la perte d’autonomie. Son suivi sera également assuré par la formation « Age » du futur Haut Conseil de la famille de l’enfance et de l’âge, lui aussi prévu dans le projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement.