Réforme de la dépendance : les positions de l’Unaf

Publié le 5 mai 2011 à 0h00 - par

En matière de prise en charge de la dépendance, l’Union nationale des associations familiales (Unaf) plaide « pour une véritable complémentarité entre solidarité publique et solidarité familiale ».

Réforme de la dépendance : les positions de l’Unaf

« Fortement investie » dans le débat national sur la dépendance engagé par le gouvernement, l’Union nationale des associations familiales (Unaf) a adopté une série de positions, lors d’un récent conseil d’administration. Selon l’Union, les familles sont « au cœur du débat », auquel elle entend apporter son analyse et ses propositions.

« Aux aides publiques, s’ajoutent les efforts consentis par les familles, rappelle l’Unaf. Sur un plan financier, plus de 7 milliards d’euros de frais liés à la dépendance sont pris en charge par les familles. Sur un plan humain, 75 % des bénéficiaires de l’APA sont aidés par leurs proches, avec un investissement horaire deux fois supérieur à celui des professionnels».

L’entourage familial est ainsi largement sollicité lorsque la personne âgée dépendante reste à domicile. « 4,3 millions d’aidants familiaux interviennent régulièrement et à titre non professionnel auprès d’une personne de leur entourage âgée de 60 ans et plus vivant à domicile », poursuite l’Union.

À l’issue de travaux qui se sont étalés sur plusieurs mois, le conseil d’administration de l’Unaf a donc adopté une série de positions, qui s’articulent autour de quatre axes majeurs :

– Priorité au maintien à domicile ;

– Réduction des restes à charge pesant sur la personne âgée et sa famille ;

– Soutien accru aux aidants familiaux ;

– Large prise en charge publique et universelle nécessitant des ressources supplémentaires, pour lesquelles l’Unaf avance des propositions.