« C’est un vrai succès, un vrai levier vers l’emploi, malgré la crise sanitaire et économique », s’est félicitée la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, lors d’une conférence en ligne dressant le bilan de cette opération. « Nul n’est inemployable », a-t-elle insisté.
Le DuoDay consiste pour une entreprise ou un employeur public à accueillir pour une journée une personne handicapée en l’associant en binôme à un salarié.
Quelque 10 000 duos avaient été formés lors de la 3e édition nationale de l’opération, en novembre dernier – dont 68 % en présentiel, malgré la crise sanitaire.
Parmi ces 10 000 personnes handicapées, 6 % ont décroché un stage à l’issue de cette journée, 3 % un CDD et 1 % un CDI, soit « près d’un millier d’insertions », selon une consultation menée en février par OpinionWay auprès des participants.
« Dans tous les milieux, on peut trouver un moyen de s’intégrer. Le handicap ne doit pas être un tabou », a commenté Tom Rousset, un jeune journaliste qui vient d’être embauché en CDI à France 3 Paris-Île-de-France.
Le jeune homme, porteur d’une infirmité motrice cérébrale, avait été l’an dernier le binôme d’Anne-Sophie Lapix au « 20 heures » de France 2 et était apparu à ses côtés à l’antenne. « Jamais je n’aurais imaginé que ça arrive aussi vite. Le DuoDay peut aider à lever des préjugés », a-t-il ajouté lors de la conférence organisée lundi avec Mme Cluzel.
Le taux de chômage des personnes handicapées, autour de 16 % en 2019, est toujours deux fois supérieur à la moyenne nationale.
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