Portraits d'acteurs

Portrait de Sophie Biet

Sophie Biet

Directrice de la culture du Département de la Drôme

« J’aime l’idée de travailler pour les habitants de mon territoire ; je suis très attentive à ce que notre action publique départementale réponde au plus grand nombre et que notre intervention s’inscrive en adéquation à l’évolution des besoins de nos concitoyens en lien avec les orientations politiques de la collectivité tout en apportant une touche de modernité et d’innovation. »

Quelles sont vos fonctions actuelles ?

Sophie Biet : Je suis directrice de la culture du Département de la Drôme.

Quelles ont été les grandes étapes de votre parcours professionnel ?

Sophie Biet : J’ai démarré dans la vie active délibérément avec un seul BTS en poche avec la volonté de me former en cours d’emploi, ce que j’ai fait. Ainsi après une première partie de parcours scientifique dans la recherche médicale, j’ai orienté ma carrière vers le secteur social dans lequel j’avais plusieurs activités extraprofessionnelles en parallèle. Je suis ainsi devenue directrice d’Ehpad dans la fonction publique, puis dans des groupes privés. J’ai ensuite souhaité revenir dans la territoriale et j’ai eu la chance d’entrer au conseil général de la Drôme en 2013 où j’ai exercé les missions de directrice de 2 directions sociales (Enfance-Famille-Santé et Personnes Âgées-Personnes Handicapées) et aujourd’hui, pour mon plus grand plaisir à la Culture.

Citez le projet qui vous a le plus marquée et dont vous êtes le plus fière ?

Sophie Biet : Le premier évènement marquant n’est pas un projet en tant que tel mais la formidable cohésion d’équipe et plus largement humaine qui a suivi une catastrophe naturelle (inondation et coulée de boue dans un rayon de 5km) dans la maison de retraite que je dirigeais alors en 2009. Nous venions de voir s’achever une période de 18 mois de travaux en site occupé avant de presque tout perdre 24 heures plus tard... Le second est le projet de création de la maison départementale de l’autonomie réalisée par une méthode de design de service, avec une forte mobilisation, là encore, des agents, des partenaires et des élus. Je suis maintenant sa mise en œuvre concrète en voisine !

Avez-vous un rêve que vous souhaiteriez concrétiser ?

Sophie Biet : À l’heure des certifications, j’apprécierais de travailler dans un environnement identifié par un label « 2T2H » à créer, certifiant la qualité de vie au travail : Travail, Tolérance, Humour et Humilité.

J'aimerais également que la culture perde son étiquette, persistante parfois, de « loisir élitiste » et devienne une politique publique vectrice de toutes les autres, par exemple, en matière de développement local, de filière économique, d’identité territoriale, de liens sociaux pour public empêché...

Comment décririez-vous votre engagement personnel en tant qu’acteur public ?

Sophie Biet : J’aime l’idée de travailler pour les habitants de mon territoire ; je suis très attentive à ce que notre action publique départementale réponde au plus grand nombre et que notre intervention s’inscrive en adéquation à l’évolution des besoins de nos concitoyens en lien avec les orientations politiques de la collectivité tout en apportant une touche de modernité et d’innovation.

Quelles sont les qualités essentielles inhérentes à vos fonctions ?

Sophie Biet : Je dirai une capacité d’adaptation et d’apprentissage, un esprit d’équipe, d’humilité ainsi qu’une grande polyvalence.

Quelles sont les rencontres qui vous ont le plus marquée dans votre carrière ?

Sophie Biet : Des personnes qui m’ont fait confiance spontanément ou des personnes dont l’humanisme dépassait toute autre considération, je pense par exemple à Hervé Hardy, PDG du groupe d’Ehpad Résidalya.

Je suis aussi admirative des personnalités brillantes, humbles et qui ont à cœur de transmettre leur savoir sans contrepartie.

Quels sont les deux changements les plus importants qui ont impacté votre carrière ?

Sophie Biet : Différentes évolutions règlementaires ont impacté ma carrière, notamment des lois sociales ; celle rénovant l’action sociale et médico-sociale, la loi réformant la protection de l’enfance et la loi d’adaptation de la société au vieillissement dite, loi ASV.

La nouvelle prise de conscience de placer l’usager au cœur de l’élaboration des politiques publiques, si elle paraît évidente, n’en est pas moins rare dans son application et modifie en profondeur nos façons de travailler.

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