![[ép. 184] Que retenir de la DGF 2024 ?](https://www.weka.fr/actualite/wp-content/uploads/2024/04/ep-184-que-retenir-de-la-dgf-2024-300x161.png)
Les orthophonistes s’étaient rassemblées fin mars dans plusieurs villes, à l’appel d’une dizaine d’organisations, dont une délégation avait été reçue au ministère, sans obtenir d’avancée.
Cette profession a déjà bénéficié l’an dernier d’un « reclassement indiciaire » qui « aboutira à une augmentation salariale moyenne de 17 % échelonnée entre 2017 et 2019 », a affirmé Mme Buzyn devant l’Assemblée nationale, interrogée par Sophie Auconie (UDI), pendant la séance de questions au gouvernement mardi 10 avril.
La hausse prévue au 1er janvier 2018 n’a toutefois pas été appliquée car le gouvernement a reporté d’un an le plan de revalorisation des carrières (PPCR) dans la fonction publique.
La ministre a aussi rappelé qu’une « prime de 9 000 euros » a été créée pour « certaines professions dont le rôle est totalement essentiel pour la qualité des prises en charge », notamment les orthophonistes.
Cette prime, réservée aux agents recrutés dans le secteur public depuis mai 2017, est versée en trois échéances, sous réserve d’un engagement de trois ans à temps plein.
Selon les syndicats, la faiblesse des salaires proposés à l’hôpital entraîne « des démissions en nombre », avec pour conséquences « une altération des conditions de formation initiale des étudiants » et un « report des patients sur les orthophonistes libéraux » déjà débordés.
Les libéraux sont très majoritaires dans la profession : sur plus de 25 000 orthophonistes début 2017, on comptait moins de 5 000 salariés, dont 1 875 hospitaliers, selon la Drees, le service de statistiques des ministères sociaux.
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