La secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion, Ségolène Neuville, a installé, ce jeudi 7 juillet le Haut Conseil du travail social (HCTS). Instituée par un décret du 1er juillet, cette nouvelle instance interministérielle, présidée par la députée socialiste du Pas-de-Calais Brigitte Bourguignon, succède au Conseil supérieur du travail social (CSTS).
La création de ce Haut Conseil traduit l’engagement du gouvernement à « rénover la gouvernance du travail social », dans le cadre du plan d’action en faveur du travail social et du développement social. Présenté en Conseil des ministres en octobre 2015, ce plan a pour ambition de « donner aux professionnels les moyens d’accompagner plus efficacement et plus globalement les personnes, en modernisant l’appareil de formation, en développant le travail en réseau et en s’appuyant sur le numérique. »
Le Haut Conseil du travail social se voit confier, d’une part, des missions stratégiques aux côtés des différentes instances nationales intervenant dans le champ social et, d’autre part, des missions opérationnelles en direction des professionnels du travail social. Ainsi, il a pour missions :
- D’assister le ministre chargé des Affaires sociales de ses avis sur toutes les questions concernant le travail social et le développement social ;
- D’élaborer des éléments de doctrine en matière d’éthique et de déontologie du travail social, et de diffuser des bonnes pratiques professionnelles ;
- De formuler des recommandations et des avis concernant les évolutions à apporter aux pratiques professionnelles.
À cet effet, le HCTS réalisera des travaux d’observation, d’évaluation et de recherche sur le travail social. Et il devra mettre en œuvre « une stratégie de communication des connaissances établies en matière de travail social. » Le Haut Conseil du travail social comprend 58 membres répartis en cinq collèges. Sa composition est fixée par un arrêté du 5 juillet.