Gestion du retour du Covid-19 : le bon sens reste la norme

Publié le 5 septembre 2023 à 9h25 - par

Selon Santé publique France, les urgences françaises ont constaté que le nombre de patients suspectés d’avoir le Covid-19 a augmenté de 31 % la semaine du 31 juillet au 6 août 2023 comparé à la semaine précédente, soit 920 malades en plus.

Gestion du retour du Covid-19 : le bon sens reste la norme

À l’heure où les cas de Covid-19 sont repartis à la hausse en pleine période d’été, le Gouvernement appelle à reprendre le réflexe du masque. Des hôpitaux font également le choix de rendre son port à nouveau obligatoire. Quand aux services Ressources humaines, ils sont perdus dans les consignes à transmettre aux agents, car il faut bien dire qu’avaient été mis de côté au niveau national le virus et les règles de gestion qui y sont liées… Face à cette reprise épidémique encore timide, le bon sens reste toutefois la norme pour une bonne adaptation des protocoles sanitaires.

Isolement, temps de contagion et arrêt de travail

L’isolement n’est plus obligatoire depuis le 31 janvier 2023, mais il est aussi une question de bon sens et d’autodiscipline. Infecté, il ne faut pas côtoyer les foules, embrasser ses collègues ou parler sans masque. Il est conseillé de respecter les gestes barrières : porter un masque, se laver régulièrement les mains et éviter tout contact avec des personnes fragiles.

Le temps de contagion des personnes infectées doit être pris en compte pour une bonne gestion des situations individuelles. Or selon la Haute Autorité de santé, la phase contagieuse est de huit jours, en moyenne. Les contaminés peuvent transmettre le virus environ 48 heures avant les symptômes (ou le test de diagnostic) et entre trois et six jours après.

En cas d’infection, un arrêt de travail lié au Covid-19 ne peut plus être systématiquement obtenu. Les arrêts de travail ne s’obtiennent plus systématiquement en un clic en se déclarant positif. On est revenu à un schéma classique de délivrance par le médecin traitant d’un arrêt de travail en fonction des symptômes.

Port du masque, remboursement des tests et vaccination

Depuis le printemps 2022, le port du masque n’est plus obligatoire dans les lieux publics et les transports. Il reste toutefois conseillé dans les établissements de santé pour les personnes présentant des symptômes respiratoires et les patients immunodéprimés. Dans les lieux publics ou au travail, chacun est libre de porter ou non le masque. Il est cependant fortement recommandé de le porter en cas de symptômes.

En plus des tests en laboratoire, de nombreuses pharmacies continuent de proposer des tests dits antigéniques. Depuis le 1er mars, ces tests facturés 16,5 € ne sont plus pris en charge à 100 % mais à 70 % par l’Assurance maladie pour les personnes vaccinées. Il n’y a plus de SMS qui indique quinze minutes après le test nasal si vous êtes positif ou non. L’agent doit donc attendre sur place qu’on lui délivre une attestation papier.

Une campagne vaccinale officielle démarrera par ailleurs le 17 octobre prochain pour prévenir une potentielle vague de contamination cet hiver. Elle cible surtout les personnes les plus à risques, soit les plus de 65 ans, celles souffrant de comorbidités (diabète, obésité, maladies chroniques…), les immunodéprimés et les femmes enceintes. Les personnes en contact avec ce type de public sont aussi concernées. La dose de vaccin sera recommandée mais pas obligatoire. La vaccination restera ouverte à toutes les personnes qui le souhaitent, dans un délai minimum de six mois après la dernière injection ou infection.


On vous accompagne

Retrouvez les dernières fiches sur la thématique « Ressources humaines »

Voir toutes les ressources numériques Ressources humaines