« Le taux d’équipement des jeunes générations dégringole », affirme la Fnim dans un communiqué.
Seuls 66 % des 18-24 ans déclarent être couverts par une assurance santé complémentaire, contre 75 % en 2017 et 79 % en 2016.
Parmi les étudiants, cette proportion a chuté en un an de 85 % à 69 %. Depuis le 1er septembre, les nouveaux inscrits à l’université sont automatiquement rattachés à la Sécurité sociale, alors qu’ils devaient auparavant s’affilier à une mutuelle étudiante pour bénéficier de la couverture de base de l’Assurance maladie.
Mais pour la Fnim, cette évolution est « certainement l’expression à la fois des difficultés économiques rencontrées et de la défiance envers la protection sociale collective ».
La fédération juge « tout aussi inquiétante » la baisse observée « dans les ménages aux revenus modestes » (moins de 20 000 euros par an), dont le « taux d’équipement » est passé de 84 % à 80 %.
Au total, 10 % des personnes interrogées disent ne pas être couvertes par une complémentaire santé, signe d’une « tendance qui s’aggrave » selon la Fnim.
Depuis 2013, cette catégorie oscillait entre 6 % et 8 %. Le résultat de l’enquête réalisée fin 2018 « nous éloigne des niveaux généralement admis, notamment par les pouvoirs publics », de l’ordre de 4 % à 6 %, souligne la fédération.
L’enquête du cabinet Epsy a été réalisée en ligne du 23 au 29 novembre 2018, auprès d’un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population français, selon la méthode des quotas.
La Fnim revendique 85 mutuelles adhérentes, couvrant 1,5 million de Français.
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