Pour « mieux protéger » la population, notamment les plus jeunes, l’UE appelle les 27 à durcir leurs politiques « d’environnement sans tabac ».
Aux yeux de la Commission, les zones concernées devraient notamment comprendre les espaces extérieurs près des hôpitaux ou des bâtiments scolaires, les arrêts de transports en commun, les aires de jeux…
Et devraient y être également prohibés les « produits émergents comme le tabac chauffé ou les cigarettes électroniques, qui touchent de plus en plus de très jeunes utilisateurs ».
« L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment souligné les effets négatifs de l’exposition aux émissions secondaires de ces produits émergents, notamment d’importants problèmes respiratoires et cardiovasculaires », indique Bruxelles, qui insiste à plusieurs reprises sur les méfaits du tabagisme passif.
Le tabac tue actuellement plus de 8 millions de personnes par an dans le monde, dont 1,3 million de personnes exposées au tabagisme passif, selon l’OMS.
L’Union européenne a pour ambition d’atteindre une « génération sans tabac » en 2040, où moins de 5 % de la population consommerait encore du tabac contre quelque 25 % aujourd’hui.
La politique de santé relève toutefois de la compétence des États membres, rappelle la Commission, qui les invite à mettre en œuvre ces recommandations, en « tenant compte de leur situation et de leurs besoins nationaux ».
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