Mieux informer les usagers et les professionnels de santé sur le médicament

Publié le 12 septembre 2018 à 13h03 - par

La ministre des Solidarités et de la Santé entend s’engager « pour une information plus accessible, plus claire et plus réactive sur le médicament ».

La ministre des Solidarités et de la Santé entend s’engager « pour une information plus accessible, plus claire et plus réactive sur le médicament. »

La ministre des Solidarités et de la Santé a reçu, le 3 septembre, le rapport de la « mission information et médicament » mise en place le 1er décembre 2017. Agnès Buzyn a salué « la pertinence » des recommandations de la mission présidée par Mme Magali Léo (responsable du plaidoyer de l’Association Renaloo) et le Dr Gérald Kierzek (praticien hospitalier et chroniqueur santé). La ministre a réaffirmé sa volonté « d’améliorer la qualité et l’efficacité de l’information sur le médicament. » Pour cela, elle entend promouvoir les mesures suivantes :

  • Mettre en place une source unique d’information publique sur le médicament en s’appuyant sur sante.fr, le service public d’information en santé, et en y intégrant la base de données publique des médicaments et les informations du site medicaments.gouv.fr.
  • Optimiser et faciliter la coordination des soins entre les prescripteurs et les pharmacies d’officine en améliorant l’information faite au grand public sur l’existence et l’intérêt des dossiers santé dématérialisés (dossier pharmaceutique, Dossier médical partagé). Le Dossier médical partagé (DMP) sera généralisé par l’Assurance maladie sur l’ensemble du territoire national à compter d’octobre 2018.
  • Confier la communication d’urgence en cas d’alerte portant sur un médicament à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
  • Encourager les remontées d’information de patients et de professionnels de santé par l’élaboration, dès 2018, d’une stratégie de promotion de la déclaration des événements indésirables et le développement des technologies permettant de repérer des signaux faibles d’alerte en dehors du système de pharmacovigilance.
  • Assurer une mobilisation rapide des professionnels de santé en cas d’alerte en étendant progressivement l’outil d’alerte DGS-Urgent à l’ensemble des professionnels de santé exerçant dans le secteur libéral.
  • Renforcer la transparence de l’information en permettant une représentation des usagers au sein du Comité économique des produits de santé (CEPS).

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