Lancée fin juillet 2020 par le Dr Arnaud Chiche, anesthésiste-réanimateur à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), cette initiative a rapidement pris de l’ampleur sur Facebook, où le groupe « Collectif santé en danger » dépassait les 83 000 abonnés mardi 12 août après-midi.
Malgré les annonces en faveur de l’hôpital (8,2 milliards d’euros de revalorisations salariales, 6 milliards pour l’investissement, 15 000 recrutements…) « des corps de métier ont été exclus » et certaines « revendications non satisfaites », estime ce collectif, qui entend « obtenir un Ségur 2 au mois d’août », sinon « dès la rentrée, au plus tard ».
Contacté par l’AFP, Santé en danger a indiqué avoir reçu plusieurs appuis syndicaux, dont celui de Jeunes Médecins, qui a participé aux négociations du « Ségur de la santé » mais n’a pas signé l’accord sur les rémunérations des praticiens hospitaliers.
D’autres organisations minoritaires représentant les sages-femmes, kinés, infirmiers, ambulanciers, ou encore les médecins libéraux se sont également jointes à la démarche, de même qu’une poignée de parlementaires d’opposition – communistes, insoumis et républicains.
Le collectif affirme aussi bénéficier du soutien de l’ancien candidat socialiste à la présidentielle Benoit Hamon, ainsi que de la Pr Christine Ammirati, ancienne cheffe des urgences du CHU d’Amiens et actuelle conseillère de la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal.
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