Qu’est-ce qu’un plan de sauvegarde intercommunal ?

Le plan communal de sauvegarde (PCS) a été institué par l’article 13 de la loi n° 2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile et par le décret d’application n° 2005-1156 du 13 septembre 2005. Ainsi, depuis cette loi de 2004, un nombre croissant de maires se voient imposer de réaliser un PCS. 10 000 communes françaises sont à ce jour concernées. Le PCS a vocation à organiser la réponse communale face à un événement de sécurité civile en définissant un dispositif communal opérationnel permettant à l’équipe municipale de préserver la sécurité des populations, des biens et la sauvegarde de l’environnement, de gérer les crises éventuelles et en particulier les crises majeures : catastrophes industrielles, phénomènes climatiques, accidents courants (transport, incendie…), dysfonctionnement des réseaux (transport, énergie, eau…), problèmes sanitaires (grippe aviaire, méningites, légionellose…), etc.

Quel est l’enjeu de la continuité du service public ?

Le principe de continuité du service public trouve son fondement dans un principe plus large, celui de la continuité de l’État, une notion inscrite dans la Constitution de la Ve République en 1958 (art. 5). C’est un principe constitutionnel depuis 1979, reconnu comme tel par le Conseil constitutionnel. Le respect de cette notion est potentiellement générateur de tensions, sinon de crise : l’usager, le client, le consommateur, l’administré, le concitoyen… est en droit d’attendre des services publics un fonctionnement régulier et harmonieux. La survenue d’une crise peut, de ce point de vue, remettre en cause la confiance et fragiliser l’attachement de chacun envers le service concerné. Les lois de décentralisation en 1982 (« lois Defferre ») puis l’Acte II de la décentralisation avec la loi n° 2003-276 du 28 mars 2003 ont fait que la notion de service public décentralisé est devenue encore plus essentielle en France, compte tenu du renforcement de la proximité de ces services avec les concitoyens eux-mêmes. Une défaillance du service public ne permet pas toujours une alternative. Cette force du principe, les pouvoirs accrus des collectivités territoriales, le fait qu’à la différence d’une activité privée dont la défaillance peut être remplacée par une autre alternative (ex. : si le service des passeports de la mairie de mon domicile ne peut me délivrer – en raison d’un mouvement social soudain – le document officiel que j’attends, je ne peux me rendre dans un pays étranger) font que cette notion de continuité du service public est un élément potentiellement générateur de crise.

Fichepratique

Sommaire

1. Définir une crise médiatique
2. Recenser les risques
3. Simuler un scénario plausible
4. S’équiper de matériels ad hoc
5. Faire de la veille médiatique
6. Entretenir de bonnes relations avec la presse

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Mémo proposé aux élus pour leur communication sur les risques majeurs (réf : dtou8045)

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Gestion de crise

Bien anticiper une situation de crise

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Référence : 2739

L'essentiel par l'éditeur

Anticiper une crise médiatique est crucial pour préserver la réputation d'une organisation. La communication de crise implique des actions rapides et cohérentes, en tenant compte des signaux faibles et en maintenant le lien avec la population. Identifier les risques potentiels et simuler des scénarios de crise permettent de mieux réagir. Équiper une cellule de crise et entretenir de bonnes relations avec les médias sont essentiels. La veille médiatique proactive aide à détecter les crises rampantes et à protéger l'e-réputation.

Comment anticiper et gérer efficacement une crise médiatique ?
Quels sont les équipements indispensables pour une cellule de crise ?
Pourquoi la veille médiatique est-elle cruciale en gestion de crise ?

Les collectivités évoluent dans une société et un contexte de plus en plus propices au développement de crises. La principale caractéristique d’une crise est qu’elle est inattendue, ce qui ne doit pas dispenser la collectivité d’anticiper une telle situation.

La communication sera impliquée en situation de crise et plus particulièrement pour « éteindre » la dimension médiatique qui peut mettre en péril l’image, la réputation du territoire et/ou de ses élus. Comment se préparer et anticiper une situation de crise médiatique ? Comment identifier les situations sensibles, les sujets à risque ou à polémique ? Comment identifier et construire son réseau d’alliés ? Comment contenir les oppositions ? Avec quels arguments, quelles méthodes, quels outils ? Comment utiliser intelligemment et efficacement les réseaux sociaux ?

Recenser les risques potentiels, mettre en place une veille médiatique, entretenir de bonnes relations avec les médias, s’équiper et disposer des moyens techniques et logistiques adaptés…, autant de points essentiels que cette fiche décrypte.

Définir une crise médiatique

« Une crise est un événement inattendu mettant en péril la réputation et la stabilité de l’entreprise », écrit Otto Lerbinger (cf. Bibliographie).

La communication de crise est d’ailleurs constituée de l’ensemble des dispositifs, techniques et actions de communication entreprises pour lutter contre les effets d’un événement (accident, pollution, licenciements…) pouvant avoir des effets négatifs sur l’image de l’organisation concernée.

Mémo proposé aux élus pour leur communication sur les risques majeurs

En un coup d’œil, ce tableau donne un aperçu des différentes phases de la gestion d’une crise.

Comme le spécifient de nombreuses définitions, la crise est donc un phénomè...

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