Démocratie sanitaire et normes juridiques – Charte de la personne hospitalisée et droit positif
Mise à jour 23 mars 2017
#Démocratie participative
#Loi et réglementation
#Droits des patients et des résidents
Outre la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des patients et à la qualité du système de santé, les chartes successives (depuis celle d’avril 1974 signée par Simone Veil qui conserve un intérêt historique et symbolique) constituent des instruments juridiques sans doute contestables sur le plan doctrinal en raison de leur positionnement subalterne dans la hiérarchie des normes juridiques. Néanmoins, elles ont répondu à un impératif de lisibilité, d’accessibilité et d’intelligibilité permettant aux usagers du système de santé une première approche des droits dont ils peuvent bénéficier (l’obligation d’affichage dans les services hospitaliers du résumé de la charte constitue une toute première étape dans l’appréhension des droits).
La charte du patient hospitalisé du 6 mai 1995 était un document assez dense annexé à une circulaire du ministère des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville. La charte de la personne hospitalisée du 2 mars 2006 prend la même forme d’un texte, plus long, plus prolixe, annexé lui aussi à une circulaire ministérielle. Si elle avait été signée deux jours plus tard, elle aurait marqué symboliquement l’anniversaire de la loi du 4 mars 2002.