Le plan thermal présenté à Châtel-Guyon (Puy-de-Dôme) par l’exécutif régional doit permettre la modernisation des 24 stations de la région entre 2016 et 2020.
Un appel à projet sélectionnera dix initiatives d’ici le 30 juin.
« Nous avons une région qui est un château d’eau pour la France et nous avons un potentiel qui s’est extraordinairement enrichi avec le rapprochement entre les deux régions (Auvergne et Rhône-Alpes). On est la 3e région thermale de France. L’horizon à 10 ans, c’est d’être la première région de France », a déclaré le président (Les Républicains) de la région Laurent Wauquiez.
« On s’est fait doubler par les autres (…). On n’a pas eu un investissement suffisant autour du thermalisme. Rhône-Alpes mettait 0 euro ; l’Auvergne 2 millions d’euros en 10 ans. C’était bien mais ce n’était pas grand chose », a relevé Mr Wauquiez.
Dans le détail, 17 millions seront consacrés aux projets d’investissement (rénovation des établissement thermaux et de bien-être ; aménagements urbains). Trois millions d’euros seront également dédiés aux actions collectives de soutien à l’innovation, à la formation et à la promotion du thermalisme.
« Un plan spécifique uniquement structuré autour du thermalisme, c’est unique en France. On va aider à apporter un nouveau confort aux curistes, un nouveau bien-être, la rigueur spécifique en terme de santé publique mais aussi une nouvelle approche du travail de prévention comme aider à vieillir en bonne santé, à prendre soin de son corps… toute cette nouvelle problématique qui émerge autour du thermalisme et qui va aussi nécessiter des investissements », a assuré le président de la nouvelle grande région.
Ce plan thermal pourrait générer 2 000 emplois directs et indirects dans les 5 ans, selon Mr Wauquiez.
À plus long terme, un institut européen de la recherche thermale pourrait voir le jour, de même qu’un campus dédié aux métiers du thermalisme et du bien-être, à Cusset, près de Vichy (Allier).
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