La couverture de ces « zones blanches » sera réalisée soit en direct par les collectivités locales concernées – l’État remboursant ensuite la facture -, soit par des agents de l’État, a-t-on précisé dans l’entourage du ministre Emmanuel Macron.
La liste des communes concernées – qui doit être publiée mercredi au Journal officiel – a été arrêtée après 1 200 tests ces derniers mois, a-t-on expliqué de même source, rappelant que « les zones blanches, c’est quand c’est non couvert, et pas mal couvert ».
Le gouvernement « mobilisera à la fois plus de 30 millions d’euros dans les prochains mois pour achever la couverture de l’ensemble des centre-bourgs, 80 millions au total avec les 800 sites stratégiques », précise le ministère.
M. Macron et le ministre de l’Aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités territoriales, Jean-Michel Baylet, doivent recevoir les élus concernés ce mercredi à Bercy.
Pour améliorer la résorption des « zones blanches », un guichet a par ailleurs été mis en place au sein de l’Agence du numérique pour identifier 800 sites prioritaires, à l’écart des centres-bourgs, qui ne sont actuellement pas couverts mais présentent un intérêt (notamment touristique).
La couverture de ces 800 sites sera prise en charge à 50 % par l’État et à 50 % par les collectivités locales, a-t-on indiqué à Bercy.
Enfin, conformément à un accord passé en mai 2015, les opérateurs de téléphonie mobile doivent fournir la 3G d’ici mi-2017 aux 2 200 communes qui ne sont actuellement pas couvertes, a rappelé Bercy.
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