« Mobilités actives » : le code de la rue s’enrichit

Publié le 19 octobre 2016 à 14h07 - par

Le Gart et Rue de l’Avenir intègrent dans leur nouveau « code de la rue » les récentes mesures qui découlent du plan gouvernemental pour les « mobilités actives » de 2014. Objectif : repenser la ville en termes de qualité de vie.

« Mobilités actives » : le code de la rue s’enrichit

À l’occasion de la Semaine de la mobilité fin septembre, le Groupement des autorités responsables de transport (Gart) et l’association Rue de l’Avenir ont réédité leur « code de la rue* ». Il s’enrichit des nouvelles mesures réglementaires adoptées dans le cadre du plan pour les « mobilités actives » de mars 2014, qui vise à mieux partager l’espace public entre piétons, cyclistes et véhicules motorisés. Au-delà de cette cohabitation harmonieuse, le code de la rue a pour ambition d’inciter les usagers à utiliser des modes de déplacement doux et de rendre les centres-villes plus attractifs, en limitant l’usage de l’automobile. Quelques exemples.

Le décret du 2 juillet 2015 généralise le double sens cyclable lorsque la vitesse maximale est inférieure ou égale à 30 km/h. Pour protéger les piétons, il interdit l’arrêt et le stationnement des véhicules motorisés à moins de cinq mètres en amont d’un passage piéton (en dehors des places aménagées). Par ailleurs, afin de favoriser les cheminements piétons et les espaces dédiés aux cyclistes, un stationnement « très gênant » est institué ; il fera l’objet de sanctions aggravées (amende de 135 euros). 
Sur les voies où la vitesse est limitée à 50 km/h ou moins, les cyclistes peuvent s’écarter des véhicules garés sur le bord droit de la chaussée et, si la visibilité est suffisante, il devient possible de chevaucher une ligne continue pour dépasser un cycliste.

Le maire (ou le président d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre à qui est transféré le pouvoir de police de la circulation) peut généraliser les « zones 30 » à la quasi-totalité des voies sur lesquelles il exerce le pouvoir de police de la circulation et du stationnement. En effet, il peut fixer par arrêté motivé, en partie ou sur toute l’agglomération, une vitesse maximale autorisée inférieure à celle prévue par le Code de la route. Une exception : les voies de type « artère » qui restent, si nécessaire, à 50 km/h.

Ainsi, quatorze communes de l’agglomération grenobloise, dont Grenoble, sont désormais en zone 30, à l’exception de certains axes qui sont restés à 50 km/h. Au total, 43 communes de l’agglomération sur 49 adopteront la vitesse de référence de 30 km/h. Cette mesure favorise la promotion d’une « ville apaisée » et d’un espace urbain plus convivial. Au sein des zones 30, des « zones de rencontre » et des aires piétonnes peuvent également être créées.

Le code de la rue est téléchargeable sur les sites du Gart et de Rue de l’Avenir. Une version papier est également disponible ([email protected]).

 

Marie Gasnier

 

* Source : Le code de la rue. La rue dans le Code de la route, Le Gart et Rue de l’Avenir, Édition 2016

Voir aussi : Plan d’actions pour les mobilités actives PAMA, Direction technique Territoires et Ville du CEREMA


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