Faciliter les déplacements domicile-travail

Publié le 6 février 2019 à 11h36 - par

Gouvernement, partenaires sociaux et collectivités locales ont engagé une discussion sur l’accompagnement des déplacements entre le domicile et le lieu de travail.

Faciliter les déplacements domicile-travail

« Les déplacements domicile-travail font partie des principales préoccupations des Français en matière d’accès à l’emploi, de pouvoir d’achat et de qualité de vie. Ils sont également un élément central pour les employeurs en matière d’attractivité et de croissance de leur activité », explique le ministère du Travail. Le gouvernement a donc réuni, le 29 janvier 2019, les partenaires sociaux et les associations d’élus pour leur proposer de travailler ensemble sur trois thèmes structurants afin d’améliorer la complémentarité des actions menées par les entreprises, les collectivités locales et l’État en matière de déplacement entre le domicile et le lieu de travail. Au programme :

Le dialogue social sur la mobilité au sein de l’entreprise

Les expériences montrent qu’un dialogue constructif au sein de l’entreprise est bénéfique pour son attractivité et ses possibilités en matière de recrutement, pour la qualité de vie au travail et le pouvoir d’achat des travailleurs, assure le ministère du Travail. La loi prévoit, d’ores et déjà, l’obligation pour certaines entreprises de réaliser un plan de mobilité. Pour aller plus loin, l’État propose de travailler à inscrire la mobilité comme un thème régulier du dialogue social en entreprise.

L’accompagnement des modes de déplacements vertueux (covoiturage, vélo, …)

Le gouvernement a déjà annoncé un ensemble de mesures financières en faveur de ces modes de déplacement, à l’instar du forfait mobilité durable, qui permettra une exonération de fiscalité et de charges sociales jusqu’à 400 euros par an pour la participation des employeurs aux frais de déplacement des salariés qui viennent en vélo ou en covoiturage. Il s’est également engagé à le mettre en œuvre pour l’ensemble de ses agents en 2020, à hauteur de 200 euros. Les partenaires sociaux et les collectivités locales sont invités à « travailler à l’extension de l’accompagnement de ces modes vertueux, afin de favoriser leur usage en complément des transports en commun ».

L’accompagnement des automobilistes

Beaucoup de salariés n’ont pas d’autre solution que le recours à l’usage individuel de la voiture, rappelle le ministère du Travail. Selon lui, l’État a mis en place de nombreux dispositifs pour les accompagner : prime à la conversion jusqu’à 5 000 euros, revalorisation du barème kilométrique… Certains employeurs ou collectivités locales ont aussi décidé d’accompagner les salariés en complément. Le gouvernement veut encourager les partenaires sociaux et les collectivités locales à « travailler à un plus grand déploiement de ce type de dispositifs, en privilégiant une approche locale ». Sur cette base, un cycle de réunions de travail va être mené dans les prochaines semaines, afin d’aboutir à des mesures concrètes d’ici la fin du mois de février, dont les dispositions législatives pourront se traduire dans le projet de loi d’orientation des mobilités, prévoit le ministère du Travail.


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