« Les calendriers de l’Avent, bien qu’issus d’une tradition liée au calendrier liturgique, sont devenus des objets sociétaux et pédagogiques », ajoute le ministère dans ces éléments de « cadrage » envoyés aux coordonnateurs des équipes valeur de la République dans les académies, et dont l’AFP a obtenu une copie.
Cette mise au point, rédigée à la demande de la ministre de l’Éducation nationale Anne Genetet, vise à clore le débat après une polémique partie de l’Aisne il y a quelques jours.
Plusieurs écoles de ce département avaient été rappelées à l’ordre fin novembre pour un travail autour du calendrier de l’Avent par une lettre d’un inspecteur de circonscription de l’Éducation nationale, avait rapporté vendredi 29 novembre 2024 le quotidien régional L’Union. « Je rappelle que l’Avent est une démarche religieuse : dans le cadre de la neutralité qu’impose la laïcité, valeur cardinale de la République, je vous invite à rappeler aux professeurs de l’école que vous dirigez qu’aucun élève ne doit être confronté à un calendrier de l’Avent dans le cadre scolaire », disait ce message cité par L’Union.
Il s’agissait « d’une initiative individuelle et isolée d’un inspecteur de circonscription de l’Aisne, qui n’avait été validée ni par le rectorat ni par une autre instance », a confié lundi à l’AFP une source proche du dossier.
Des médias et élus se sont emparés du sujet ce week-end, dont le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand (LR) qui reprochait sur X à l’Éducation nationale « de s’attaquer aux calendriers de l’Avent des écoles et à nos traditions ».
Il a salué lundi 2 décembre 2024 le fait que le calendrier de l’Avent pourrait finalement « bien être présent dans les écoles de l’Aisne », ajoutant « il en sera de même pour la galette des rois en janvier ».
Copyright © AFP : « Tous droits de reproduction et de représentation réservés ». © Agence France-Presse 2024