Un total de 57 % des personnes interrogées disent qu’accorder par la loi un statut au beau-parent serait « indispensable » (13 %) ou « une bonne idée » (44 %). 31 % jugent que ce n’est « pas une priorité » et 13 % que ce n’est « pas souhaitable ». En revanche, seuls 38 % des sondés jugent positive l’idée d’un « contrat de coparentalité » signé par les parents séparés, qui régirait leurs droits et devoirs envers leurs enfants, 62 % n’en voyant pas l’intérêt.
Ces deux sujets avaient été évoqués lors de la préparation du projet de loi sur la famille, reporté jusqu’à au moins 2015 par le gouvernement. Certaines dispositions pourraient cependant être examinées au printemps sous la forme de propositions de loi déposées par les parlementaires.
22 % des personnes interrogées se disent favorables à ce que la procréation médicalement assistée (PMA), actuellement réservée aux couples hétérosexuels ne pouvant avoir d’enfant pour des raisons médicales, soit accessible à « tout le monde, y compris les couples homosexuels ». 22 % aussi souhaitent que la PMA soit accessible à tout le monde, « après examen du dossier par des spécialistes ».
50 % sont pour la PMA, mais uniquement pour les couples hétérosexuels ne pouvant pas procréer, 6 % sont contre. 56 % des personnes de 55 ans et plus sont contre la gestation pour autrui (GPA), 60 % des 35-54 ans et 66 % des moins de 35 ans sont pour. Ni la PMA ni la GPA ne devaient faire partie du projet de loi famille.
Étude réalisée sur internet du 21 au 26 février auprès de 1 071 personnes (68,7 % de familles traditionnelles, 0,4 % de familles homoparentales, 17,9 % de familles monoparentales et 13,0 % de familles recomposées).
Copyright © AFP : « Tous droits de reproduction et de représentation réservés ». © Agence France-Presse 2014