Cette hausse, plus forte chez ceux relevant du supérieur, est attribuée à la fois à la réforme de l’apprentissage de 2018, qui a libéralisé l’ouverture de centres, mais aussi au plan de relance de l’apprentissage décidé cet été avec le versement d’une prime aux employeurs (5 000 euros pour un apprenti mineur, 8 000 euros pour un majeur).
Cette hausse est cohérente avec les indications du gouvernement qui a fait état de plus de 420 000 contrats d’apprentissage signés cette année, contre 368 000 l’année dernière.
Par ailleurs, alors que le financement a été réformé, 46 % des CFA estiment qu’ils seront à l’équilibre cette année, 22 % en excédent budgétaire et 19 % en déficit.
Le financement des CFA repose depuis cette année sur une prise en charge de chaque contrat d’apprentissage : à chaque fois qu’un jeune en signe un, le centre perçoit une somme – appelée « coût contrat » – censée couvrir ses frais pédagogiques, selon un barème national par diplôme établi par France Compétences.
Par ailleurs, 85 % des CFA répondants ont fait évoluer leurs modalités pédagogiques à la rentrée 2020, principalement par la mise en place de formation en distanciel. Et plus de la moitié (54 %) ont ouvert de nouvelles sections de formations, dont un quart de niveau bac + 2.
Cette enquête a été réalisée en octobre auprès de 600 des 1 330 CFA enregistrés par l’Éducation nationale.
Copyright © AFP : « Tous droits de reproduction et de représentation réservés ». © Agence France-Presse 2020