Une nouvelle convention avec l’État pour les Écoles de la 2e chance

Publié le 9 mars 2016 à 15h01 - par

L’État réaffirme son engagement financier envers les Écoles de la 2e chance (E2C) pour la période 2016-2018.

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Le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) et la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) du ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social ont signé, courant février, l’instruction relative à la nouvelle convention pluriannuelle d’objectifs 2016-2018 entre l’État et les Écoles de la 2e chance (E2C). Ce texte fixe les nouvelles orientations de l’État et réaffirme son engagement financier envers ces écoles, « actrices de l’insertion sociale et professionnelle des jeunes ».

Cette instruction invite les Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) et les Directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS) à conduire un dialogue de gestion commun avec chacune des E2C – dialogue auquel les conseils régionaux peuvent être associés – et à conclure une convention pluriannuelle d’objectifs. Celle-ci a pour objet de préciser les différentes modalités de participation de l’État, en échange de la réalisation d’objectifs quantitatifs et qualitatifs fixés à l’école. Le texte rappelle l’objectif national d’accueillir au moins 40 % de jeunes résidants dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Cet objectif a été fixé par le Comité interministériel à l’égalité et à la citoyenneté du 6 mars 2015. Important : les E2C doivent mener des actions de repérage et de recrutement des jeunes au sein des quartiers QPV pour atteindre les objectifs qui seront fixés au niveau local.

Pour mémoire, une aide au démarrage peut être octroyée, à hauteur de 100 000 euros au maximum, pour la création de nouvelles écoles et à hauteur de 50 000 euros pour les nouveaux sites rattachés à une E2C existante.