Des rassemblements sont programmés à 14h à Paris et dans une dizaine d’autres villes (Marseille, Bordeaux, Lyon, Toulouse, Lille…), précisent ces associations, parmi lesquelles figurent Solidaires, la Fondation pour l’Enfance ou encore le syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE) dans un communiqué publié mercredi 13 novembre 2024.
« Les discours et les actes en faveur de la protection des enfants et des jeunes sont trop peu nombreux », écrivent-elles. Or, « 80 % des violences sexuelles en France commencent ou ont lieu avant 18 ans, cela concerne 130 000 filles et 30 000 garçons par an ».
« Un enfant meurt tous les cinq jours, tué majoritairement par ses propres parents. 400 000 enfants sont victimes de violences conjugales parentales, 129 sont devenus orphelins de féminicide en 2022 », énumèrent-elles.
Évoquant des secteurs (petite enfance, Éducation nationale, aide sociale à l’enfance, justice, santé) « à bout de souffle », les associations estiment que les institutions publiques sur le terrain « n’ont ni les moyens, ni parfois les formations adéquates pour prendre en charge les nombreux enfants et ados victimes de violences ».
« Même les professionnels formés, et aux pratiques adaptées, sont conduits malgré eux, à adopter des comportements inappropriés », s’alarment-elles, jugeant « urgent » de mettre en place une « véritable politique publique » dédiée à la protection des mineurs et de débloquer « des moyens financiers conséquents ».
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