L’Observatoire national de la protection de l’enfance (ONPE) a rendu public, mi-mai 2020, une version numérique de son 14e rapport annuel au gouvernement et au Parlement, portant sur l’année 2019. Ce rapport est centré sur « les enjeux de la connaissance en protection de l’enfance et de sa production », précise Michèle Berthy, présidente du GIP Enfance en danger et vice-présidente du conseil départemental du Val-d’Oise. Dédié aux connaissances en protection de l’enfance, celles déjà disponibles et celles qui restent à produire, l’ONPE interroge la manière dont celles-ci peuvent être utiles – utilisées et utilisables par et pour les acteurs de la protection de l’enfance, quel que soit leur niveau d’intervention – et la manière dont l’ONPE et les observatoires départementaux de la protection de l’enfance (ODPE) peuvent accompagner leur production, leur partage et leur appropriation. « Il est bien question ici de poser et de reposer la question fondamentale de l’articulation des connaissances et des pratiques en protection de l’enfance, toujours dans le but d’accompagner au mieux enfants et familles », explique Michèle Berthy.
Central dans l’action et les réflexions de l’ONPE, le sujet des connaissances, de leur élaboration et de leur diffusion « apparaît comme étant essentiel dans une période de questionnements foisonnants sur la politique publique de la protection de l’enfance, sur les dispositifs qui la mettent en œuvre et sur la gouvernance qui la caractérise », insiste l’Observatoire national. Son 14e rapport annuel comporte trois parties respectivement centrées sur :
- Le contenu des connaissances nécessaires pour agir en protection de l’enfance ;
- Les différentes manières de produire et de transmettre des connaissances ;
- Leur production et leur diffusion à travers le rôle des observatoires de la protection de l’enfance, aussi bien au niveau national que départemental.
L’ONPE conclut son rapport sur « le rôle essentiel des connaissances dans le soutien à des pratiques en protection de l’enfance exposées à la complexité du secteur ».