La région Grand Est est particulièrement touchée par l’épidémie de Covid-19. Aussi, depuis début avril 2020, afin de pallier le manque de personnel dans les établissements sociaux et médico-sociaux (ESMS), l’Agence régionale de santé (ARS), en partenariat avec l’URIOPSS Grand Est, met à disposition de toutes les structures un site internet (baptisé Renfort ESMS Grand Est) facilitant la mise en relation entre les établissements exprimant des besoins en personnel et des propositions de volontaires sur toute la région.
Basée sur le principe d’une bourse de l’emploi, cette plate-forme est construite en deux parties :
- 1/ Je suis un établissement, je recherche de l’aide ;
- 2/ Je suis un volontaire, je veux aider.
« Il s’agit d’un nouveau canal exclusivement dédié aux métiers du secteur social et médico-social en région Grand Est », précise l’ARS. Une trentaine de métiers sont ciblés, parmi lesquels : agent de bio-nettoyage, maîtresse de maison, surveillant de nuit, aide-soignant, auxiliaire de vie sociale, éducateur spécialisé, assistant de soins en gérontologie… Les renforts pour les Ehpad et l’aide à domicile sont particulièrement recherchés.
En pratique :
- Chaque établissement social ou médico-social crée un compte sur la plate-forme et précise ses besoins urgents en professionnels en remplissant des fiches missions ;
- Les professionnels volontaires se rendent également sur la plate-forme, s’inscrivent en renseignant leur métier, leur disponibilité et la zone géographique d’intervention souhaitée, pour proposer leurs services aux établissements.
« Il s’agit de disposer d’un espace virtuel complémentaire où se rencontrent offre et demande de renfort : il revient aux candidats de se positionner sur les besoins publiés par les structures sociales et médico-sociales, et aux établissements de contacter les volontaires à partir des profils déposés », explique l’ARS Grand Est.
Cette nouvelle plate-forme vient compléter les initiatives déjà engagées : appel à volontaires de l’ARS, réserve sanitaire, plates-formes développées localement par les villes, les conseils départementaux, par les établissements de santé. Celle-ci aura vocation à perdurer compte tenu des enjeux « ressources humaines » sur ces secteurs, annonce l’ARS.