Le gouvernement va accélérer la vaccination contre la Covid-19

Publié le 4 janvier 2021 à 10h26 - par

À compter de ce lundi 4 janvier 2021, les soignants âgés de 50 ans et plus vont pouvoir se faire vacciner.

Le gouvernement va accélérer la vaccination contre le Covid-19

Une semaine après le début de la campagne de vaccination contre la Covid-19, entamée le dimanche 27 décembre 2020, moins de 500 personnes âgées ont reçu une injection en France. Sous le feu des critiques pour une campagne vaccinale jugée trop lente, le gouvernement a décidé de réagir et d’enclencher la vitesse supérieure. « Je ne laisserai pas, pour de mauvaises raisons, une lenteur injustifiée s’installer » dans la campagne de vaccination, avait déjà assuré le président de la République le jeudi 31 décembre lors de ses vœux aux Français pour 2021.

Le porte-parole du gouvernement a depuis déclaré, dans Le Parisien, que « l’accélération demandée par le président [était] déjà engagée ». 500 000 doses vaccinales ont déjà été reçues et 500 000 doses supplémentaires arriveront chaque début de semaine, a précisé Gabriel Attal. Le ministre délégué chargé des Transports a confirmé l’accélération sur BFM-TV. « Est-ce que nous devons aller plus vite ? La réponse est oui, a opiné Jean-Baptiste Djebbari. Nous allons accélérer la politique vaccinale. »

En conséquence, à partir de ce lundi 4 janvier 2021, les soignants âgés de 50 ans et plus vont également pouvoir se faire vacciner, a annoncé le ministre des Solidarités et de la Santé. À l’origine, lors de la présentation de la stratégie vaccinale du gouvernement, ces publics ne devaient faire partie que de la deuxième phase de vaccination. En outre, Olivier Véran a promis la mise en place, « avant début février », de centres de vaccination en ville « pour les personnes âgées de 75 ans et plus, puis les 65 ans et plus… ». La vaccination dans les pharmacies est aussi envisagée.

Le premier week-end de l’année 2021 n’a pas apporté de bonnes nouvelles sur le front de l’épidémie. Ce dimanche 3 janvier, dans les colonnes du Journal du Dimanche, le directeur général de la santé (DGS), Jérôme Salomon, a ainsi jugé que « la tendance est déjà préoccupante ».

Depuis le 15 décembre, les déplacements inter-régions sont à nouveau autorisés, mais un couvre-feu de 20h à 6h est en vigueur sur l’ensemble du territoire métropolitain. Depuis ce samedi 2 janvier 2021, 15 départements sont concernés par un couvre-feu étendu de 18h à 6h, en raison de l’évolution de la situation sanitaire. Ces départements sont : Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Ardennes, Doubs, Jura, Marne, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Nièvre, Haute-Saône, Saône-et-Loire, Vosges, Territoire de Belfort et Moselle. Les sorties et déplacements sans attestations dérogatoires sont donc interdits pendant le couvre-feu sous peine d’une amende de 135 euros et jusqu’à 3 750 euros en cas de récidive.

Pour mémoire, le 29 décembre, le Conseil de défense a décidé d’une vigilance particulière dans une vingtaine de départements où le taux d’incidence en population générale (ou chez les plus de 65 ans) est supérieur à 200.


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