Contexte
L’identification puis la mise en œuvre d’un projet périscolaire tendent souvent à mieux prendre en compte l’enfant, à mieux coordonner les activités qui lui sont proposées, dans le cadre du projet éducatif local (PEL ou PEDT) lorsqu’il existe. S’il est un dispositif qui donne la possibilité d’atteindre ces objectifs, c’est bien l’accueil de loisirs associé à l’école (Alaé).
En effet, les temps périscolaires s’organisent souvent autour d’une juxtaposition de dispositifs (cantine, garderie, étude surveillée), croisant accompagnement éducatif, accompagnement à la scolarité, etc. L’Alaé représente, pour sa part, un dispositif porteur de coordination qui garantit une prise en compte des enfants en terme d’animation. Encore faut-il qu’il ne soit pas simplement accolé à l’existant, mais au contraire qu’il soit affiché et légitimé – l’Alaé lui-même, mais aussi son directeur et son équipe – comme le véritable élément de coordination et de pilotage des temps périscolaires. L’élaboration du PEDT, qui devient obligatoire pour recevoir le fonds d’amorçage de l’État à partir de 2015, devrait y contribuer.
Il n’a jamais été facile d’affirmer à une équipe enseignante qu’une commune peut avoir des objectifs éducatifs, pédagogiques, alors que nombre d’instituteurs considèrent encore cette collectivité avant tout comme pourvoyeuse de moyens. Mais il n’est pas facile non plus pour une commune de remettre ses intentions éducatives aux mains d’animateurs.
Pourtant, l’Alaé a été, dès sa création, un outil partenarial permettant de prendre en compte globalement l’enfant. Une utopie ?