En début de journée, le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye avait évoqué « une baisse des résultats par rapport aux années précédentes », indiquant que cela n’était « pas tout à fait surprenant » car « cette année est la première année réelle de la réforme du bac qui ne soit pas entravée par la crise sanitaire ».
« Ça déjoue ceux qui disaient que le contrôle continu allait donner des résultats extraordinaires. Le nouveau bac reste un examen important », a ajouté Pap Ndiaye, lors d’un déplacement dans un lycée du Val-de-Marne.
Depuis la réforme de 2019, la note du baccalauréat repose à 40 % sur du contrôle continu et à 60 % sur des épreuves terminales.
Les années précédentes, le taux de réussite au baccalauréat avant le rattrapage était de 90,5 % en 2021, 91,5 % en 2020, 77,7 % en 2019, 78,8 % en 2018 et 78,6 % en 2017.
Cette année, les taux de réussite avant rattrapage sont de 91,5 % pour le bac général (- 3,8 points par rapport à 2021), de 80,6 % (- 8,6 points) pour le bac technologique et de 78,7 % (- 3,5 %) pour le bac professionnel, selon les chiffres du ministère.
Les sessions de rattrapage ont lieu mercredi, jeudi et vendredi 8 juillet pour les élèves ayant obtenu une note comprise entre 8 et 10.
Selon la rue de Grenelle, 44 900 candidats ont eu moins de 8 de moyenne et ne peuvent donc pas accéder aux rattrapages, ce qui représente 6,4 % des candidats (contre 4,2 % en 2021). 53 300 candidats accèdent au rattrapage, soit 7,6 % des candidats (contre 5,1 % en 2021).
Après deux sessions consécutives perturbées par la crise sanitaire, la session 2022 du baccalauréat s’est déroulée dans les conditions quasi-normales. Seules les épreuves d’enseignements de spécialité ont été déplacées de mars à mai, pour la voie générale et technologique.
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