Treize grandes villes prêtes à passer à la semaine de 4,5 jours en 2013

Publié le 21 décembre 2012 à 0h00 - par

Treize grandes villes, la plupart dirigées par des socialistes, sont prêtes à mettre en œuvre la réforme des rythmes scolaires en primaire à la rentrée de septembre 2013, a annoncé jeudi l’Association des maires de grandes villes de France (AMGVF), qui représente 46 grandes villes.

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Il s’agit d’Angers (PS), Aubervilliers (PS), Bourges (centriste), Brest (PS), Dijon (PS), Grenoble (PS), Montreuil (EELV), Nantes (PS), Rennes (PS), Rouen (PS), Saint-Denis (PCF), Strasbourg (PS) et Toulouse (PS), précise le communiqué. Toutes les villes adhérentes n’ont pas encore pris leur décision, a précisé un porte-parole. L’AMGVF se félicite de l’aide financière annoncée mercredi par le Premier ministre pour le retour à la semaine de 4,5 jours à la rentrée 2013, à savoir 50 euros par élève, ou 90 dans les zones en difficulté, lesquelles recevront encore 45 euros par élève en 2014. Les communes qui attendront 2014 pour rétablir la semaine de 4,5 jours devront demander une dérogation et ne pourront pas bénéficier de l’aide forfaitaire.

L’AMGVF souligne toutefois « les incertitudes pesant sur la réforme après 2014 ». Le président François Hollande avait annoncé en novembre que la réforme des rythmes scolaires « s’étalera(it) sur deux ans », 2013 et 2014, répondant à l’inquiétude des maires qui réclament du temps face au coût occasionné par les activités périscolaires, le ramassage scolaire, la cantine…

Les communes ont jusqu’aux alentours du 1er mars pour indiquer si elles choisissent de passer à la semaine de 4,5 jours en 2013 ou 2014. Avant l’annonce de Jean-Marc Ayrault sur l’aide aux communes, le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, avait indiqué qu’il souhaitait appliquer la réforme « dès septembre 2013 » à condition de trouver « les moyens (financiers) nécessaires » sans augmenter les impôts.

Le sénateur maire (PS) de Lyon, Gérard Collomb, avait lui indiqué qu’il « essaiera(it) » d’appliquer la réforme en 2014, « sauf si l’État nous donne quelques crédits » pour la mettre en œuvre en 2013. Le maire UMP de Nice, Christian Estrosi, avait annoncé qu’il n’appliquerait pas en 2013 la réforme, à laquelle il est opposé.

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