« Il ne s’agit pas uniquement de prévoir l’accessibilité à l’intérieur de la salle, mais aussi son environnement (transports à proximité, chaîne de déplacement, places de stationnement) », rappelle la Fnath, qui revendique 200 000 adhérents. « Tous les types de handicap sont concernés : rampe, signalisation adaptée, contraste visuel et tactile, éclairage suffisant, lisibilité des bulletins de vote, étiquettes braille » tandis qu' »au moins un isoloir et les urnes doivent être accessibles aux personnes en fauteuil roulant », poursuit la fédération.
La Fnath rappelle aussi que la personne handicapée peut se faire accompagner par la personne de son choix, qui peut, si besoin, signer à sa place le registre d’émargement.
Une brochure récapitulant toutes ces droits, déjà diffusée, « à près de 15 000 exemplaires », est disponible sur le site www.fnath.org. La fédération invite en outre « les citoyens handicapés confrontés à des difficultés d’accès aux bureaux de vote » à écrire à [email protected].
Selon l’Insee, environ 12 millions de Français sont touchés par une forme de handicap.
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