Si le président de la République a dévoilé, le 29 avril 2021, les quatre dates clés du déconfinement, il entend encadrer très strictement la campagne pour les élections départementales et régionales des 20 et 27 juin 2021. Le ministère de l’Intérieur a ainsi publié, le 20 avril, un « addendum », qui vient compléter les mémentos à l’usage des candidats aux élections départementales, régionales et des assemblées de Corse, Guyane et Martinique, disponibles sur son site internet. Et ce, afin de tenir compter du contexte sanitaire. Ce petit document (7 pages) présente aux candidats le cadre juridique applicable à cette campagne électorale et énumère les précautions sanitaires devant être respectées par l’ensemble des candidats et leurs équipes. Ce cadre juridique est « susceptible d’être mis à jour d’ici aux élections, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire », prévient le ministère.
Voici les principales consignes édictées par le ministère de l’Intérieur :
- Les déplacements du candidat et de son équipe sont autorisés à conditions de pouvoir justifier de leur motif.
- L’accueil du public dans une permanence électorale est interdit.
- La distribution de tracts et le porte-à-porte sont autorisés dans le respect des consignes sanitaires en vigueur.
- Les réunions électorales (« meetings ») sont interdites dans les établissements recevant du public.
Parallèlement, l’État met à la disposition des candidats des « moyens alternatifs pour faire campagne ». Ainsi, les adaptations suivantes sont prévues :
- La campagne officielle a été anticipée d’une semaine et commencera donc le 31 mai 2021.
- L’utilisation d’un numéro d’appel téléphonique ou télématique gratuit est autorisé, par dérogation à l’article L. 50-1 du Code électoral.
- Les plafonds de dépenses électorales ont été majorés de 20 %.