« Nous devons dynamiser la commande publique locale qui s’est effondrée depuis 2013 », a affirmé le président de l’AdCF, Jean-Luc Rigaut, au cours d’un point de presse.
« Notre pays a besoin de logements, d’infrastructures numériques, de transports publics performants… », a-t-il fait valoir, soulignant que les intercommunalités attendent « beaucoup du nouveau plan d’investissement que le gouvernement veut engager ».
La baisse des dotations de l’État aux collectivités s’est traduite sous le précédent quinquennat « par une forte chute de la commande publique en général et des investissements locaux en particulier », note l’AdCF, qui souhaite la tenue « d’une grande Conférence nationale des investissements publics ».
L’association regroupe un millier d’intercommunalités sur les 1 266 que compte actuellement la France, dont 18 métropoles, une dizaine d’établissements publics territoriaux (EPT), 200 communautés d’agglomérations et 730 communautés de communes.
Outre la dynamisation de l’investissement public, elle plaide pour une meilleure cohésion des territoires après la vaste réorganisation des périmètres intercommunaux, qui a vu le nombre de communautés de communes passer de 2 600 en 2010 à 1 266 en 2017.
L’AdCF est favorable aux nouveaux contrats de territoires proposés par le gouvernement et s’insère « dans une volonté de partenariat et de co-construction », a souligné M. Rigaut, président (UDI) du Grand Annecy.
Le président de l’AdCF a enfin noté qu’avec la fin du cumul des mandats – notamment des députés-maires, sénateurs-maires… – « le gouvernement et les pouvoirs publics ont plus tendance à s’adresser aux associations d’élus pour tout ce qui concerne les territoires ».
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