Apprentissage : la reprise se poursuit au 1er trimestre

Publié le 11 mai 2017 à 6h56 - par

La reprise de l’apprentissage s’est poursuivie au premier trimestre 2017, avec une hausse de 1,7 % des entrées dans le dispositif, selon des données provisoires du ministère du Travail.

Apprentissage : la reprise se poursuit au 1er trimestre

De janvier à mars, tous secteurs confondus, l’administration a enregistré 28 329 entrées en apprentissage en France entière, soit 470 de plus (1,7 %) qu’au premier trimestre 2016, selon des chiffres mis en ligne par la Dares, service des statistiques du ministère.

Dans le détail, 26 122 jeunes sont entrés dans le dispositif dans le privé (+ 278, + 1,1 %) et 2 207 dans le public (+ 192, + 9,5 %).

La hausse s’inscrit dans la continuité des années 2015 et 2016, pendant lesquelles les entrées en apprentissage ont respectivement progressé de 1,3 % et de 2,4 %. Sur l’année 2016, 290 351 nouveaux contrats ont été signés, dont 276 976 dans le privé.

Mais cette embellie n’efface pas les baisses enregistrées en 2013 (- 8 %) et en 2014 (- 3 %). À son apogée en 2012, les entrées en apprentissage avaient culminé à 304 389 dans le seul secteur privé.

L’éclaircie dans le privé, observée depuis juin 2015, coïncide avec l’entrée en vigueur de l’aide « TPE-jeunes apprentis » : pour toute embauche d’un apprenti mineur, les entreprises de moins de 11 salariés bénéficient, la première année, d’une aide forfaitaire de 4 400 euros, correspondant au salaire minimum de l’apprenti et aux cotisations sociales.

Quant au fort rebond dans le public, il s’explique par la politique volontariste du gouvernement dans la fonction publique d’État, où il ambitionne d’atteindre 10 000 apprentis fin 2017, contre quelques centaines auparavant.

Grâce à la hausse des nouveaux contrats, les « stocks » d’apprentis ont, eux aussi, augmenté. Pour la seule métropole, l’administration recensait 414 400 apprentis fin mars (+ 1,9 % sur un an). Mais l’objectif de 500 000 apprentis, fixé par le gouvernement, n’a pas été atteint. Le « stock » désigne tous les jeunes en apprentissage sur une période donnée, alors que le « flux » ne considère que les nouveaux entrants.

Accessible aux jeunes de moins de 25 ans, – jusqu’à 30 ans à partir de 2017 dans la région des Hauts-de-France -, l’apprentissage est une formation initiale qui alterne cours théoriques et périodes en entreprise. Le dispositif est jugé efficace pour l’insertion professionnelle, mais a longtemps souffert d’une image dégradée.

 

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