Lutte contre la pauvreté : les cinq départements normands s’engagent ensemble

Publié le 20 juin 2019 à 9h22 - par

Les cinq départements de la région Normandie s’associent avec l’État dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté.

Lutte contre la pauvreté : les cinq départements normands s’engagent ensemble

L’État et les départements du Calvados, de l’Eure, de la Manche, de l’Orne et de la Seine-Maritime « s’engagent ensemble dès 2019 » en signant le protocole de préfiguration des conventions d’appui à la lutte contre la pauvreté et d’accès à l’emploi. En présence du ministre chargé des Collectivités territoriales et de la secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, les présidents des cinq conseils départementaux composant la région Normandie étaient réunis le 8 juin à Rouen, au siège du conseil départemental de la Seine-Maritime, pour parapher le document. La Normandie devient ainsi la première région à voir l’ensemble de ses départements s’engager aux côtés de l’État dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté.

« Modèle régional unique à ce jour », dixit Sébastien Lecornu et Christelle Dubos, le protocole signé entre l’État et les cinq départements normands s’inscrit dans la nouvelle démarche de contractualisation proposée pour la mise en œuvre de la stratégie pauvreté du gouvernement dans les territoires. L’État apporte aux départements normands un soutien de près de 2,8 millions d’euros dès 2019. Incluant la dotation du fonds d’appui aux politiques d’insertion (FAPI), ce montant est censé progresser au cours des années suivantes.

Les départements s’engagent, dans le cadre de conventions pluriannuelles signées au plus tard le 30 juin 2019 avec chaque préfet de département, à poursuivre quatre grands objectifs :

  • Garantir un meilleur accès des bénéficiaires des minima sociaux à l’insertion sociale et professionnelle ;
  • Prévenir toute « sortie sèche » pour les jeunes sortant de l’aide sociale à l’enfance (ASE) ;
  • Mieux valoriser et accompagner l’évolution du travail social au service de toutes les familles ;
  • Renforcer les droits essentiels de tous les enfants et accompagner leurs parents ou responsables légaux.

En contrepartie, l’État pourra soutenir des séries d’actions, lancées à l’initiative des départements, « qui s’inscrivent en cohérence avec les objectifs portés par la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté ».