14 millions d’économie répartie sur 8 agences sanitaires et non 3, selon le ministère de la Santé

Publié le 2 octobre 2014 à 0h00 - par

Les économies de près de 14 millions d’euros, envisagées dans le projet de budget 2015 dans le domaine de la santé, concernent huit agences sanitaires et pas seulement trois dont la fusion est prévue par la loi santé, a précisé mercredi soir le ministère de la Santé.

14 millions d’économie répartie sur 8 agences sanitaires et non 3, selon le ministère de la Santé

Les huit agences sanitaires, « ou opérateurs de la mission Santé », concernés par ces économies sont l’Agence de la Biomédecine, l’Anses (alimentation, environnement, travail), ANSM (agence du médicament), l’EHESP (Ecole des hautes études en santé publique), l’INCa (Institut du Cancer) ainsi que les trois agences appelées à fusionner, ajoute le ministère. Cette fusion « ne devrait intervenir qu’en 2016 et n’a pas pour objectif de diminuer leurs ressources », selon la même source.

C’est le Dr François Bourdillon, directeur général de l’Institut de veille sanitaire (InVS) qui est chargé par la ministre de la Santé d’une mission préparatoire à cette fusion de son organisme avec l’Inpes (éducation et prévention) et l’Eprus, l’établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires. Ces trois agences seront regroupées au sein d’un Institut pour la prévention, la veille et l’intervention en santé publique. « Pour la première fois, la France sera dotée, à l’instar des Etats-Unis, de l’Angleterre ou du Québec, d’un établissement regroupant à la fois les missions de prévention et  de promotion de la santé, d’alertes et de surveillance, et d’intervention et de réponses », a commenté mercredi l’InVS.

Copyright © AFP : « Tous droits de reproduction et de représentation réservés ». © Agence France-Presse 2014


On vous accompagne

Retrouvez les dernières fiches sur la thématique « Santé »

Voir toutes les ressources numériques Santé