25 mesures pour rester en bonne santé tout au long de sa vie

Publié le 27 mars 2018 à 12h24 - par

Le gouvernement vient de dévoiler le volet prévention de sa Stratégie nationale de santé 2018-2022.

25 mesures pour rester en bonne santé tout au long de sa vie

Le Premier ministre et la ministre des Solidarités et de la Santé ont réuni, ce lundi 26 mars, un comité interministériel de la santé (CIS). Objectif : présenter les « 25 mesures-phares de la politique de prévention destinées à accompagner les Français pour rester en bonne santé tout au long de leur vie ». Ces mesures concrétisent le premier axe de la Stratégie nationale de santé. Le gouvernement prévoit de consacrer à ces actions 400 millions d’euros sur 5 ans (2018-2022). « La prévention doit devenir centrale dans toutes les actions qui visent à améliorer la santé de nos concitoyens », a déclaré Édouard Philippe en détaillant ce plan intitulé « Priorité prévention : rester en bonne santé tout au long de sa vie ».

« Pour chaque période de vie, le plan détaille les mesures permettant d’obtenir un environnement favorable à la santé », ont expliqué Édouard Philippe et Agnès Buzyn. Ainsi, celui-ci s’articule autour des quatre axes suivants :

  • Une grossesse en pleine santé et les 1 000 premiers jours.
  • La santé des enfants et des jeunes.
  • La santé des adultes de 25 à 65 ans : vivre en bonne santé.
  • Bien vieillir et prévenir la perte d’autonomie.

Voici quelques-unes des principales mesures prévues par le gouvernement :

  • Mieux prévenir les consommations à risque et mieux repérer les addictions pendant la grossesse.
  • Mettre en place un parcours santé des 0-6 ans.
  • Renforcer l’offre médicale dans les territoires ultra-marins en créant une centaine de postes d’assistants spécialistes « outre-mer » et en améliorant l’attractivité de ce statut.
  • Expérimenter le « PASS préservatif » pour les moins de 25 ans.
  • Former 80 % de la population aux gestes de premiers secours.
  • Intensifier les actions de prévention et de dépistage à destination des publics les plus exposés pour contribuer à l’élimination du virus de l’hépatite C en France à l’horizon 2025.
  • Introduire un troisième dépistage organisé : le dépistage du cancer du col de l’utérus.
  • Mettre en place au moins une action de médiation auprès des personnes âgées isolées ou précaires par département.
  • Organiser les soins bucco-dentaires en Ehpad.

Dans le cadre du service sanitaire institué par le gouvernement, 48 000 futurs médecins, sages-femmes ou infirmiers participeront au soutien de ces missions de prévention « dès la rentrée 2018 ». Dans un premier temps, ce nouveau service s’effectuera auprès des élèves dans les collèges, les lycées et les universités. Mais le service sanitaire a également vocation à se déployer dans les Ehpad, les quartiers prioritaires de la politique de la ville, les prisons, les structures médico-sociales, les entreprises publiques et privées…

À titre d’exemple, les étudiants du service sanitaire pourront aller :

  • Dans les écoles pour sensibiliser aux addictions ;
  • Dans les universités, alerter les étudiants pour sensibiliser sur les enjeux sanitaires autour de la sexualité, ou encore sur les dangers de l’abus d’alcool.

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