Renforcer l’attractivité du métier d’aide-soignant

Publié le 17 février 2020 à 9h57 - par

Le gouvernement vient d’annoncer une série de mesures pour tenter d’attirer de nouveaux candidats vers le métier d’aide-soignant.

Renforcer l’attractivité du métier d’aide-soignant

Comme l’a pointé Myriam El Khomri dans son rapport sur les métiers du grand âge remis au gouvernement le 29 octobre 2019, le nombre de candidatures au concours d’entrée des instituts de formation des aides-soignants (IFAS) a fortement baissé ces dernières années. Ce métier n’attire plus. En cause, sa faible attractivité.

Au cours d’une visite ce jeudi 13 février 2020 à l’Institut de formation des aides-soignants (IFAS) de Nanterre (Hauts-de-Seine), Agnès Buzyn, alors encore ministre des Solidarités et de la Santé, accompagnée de Myriam El Khomri, a donc annoncé une série de mesures pour tenter de redorer le blason de la profession et de séduire de nouveaux candidat(e)s.

Voici les mesures prises par l’ex-ministre des Solidarités et de la Santé :

  • La suppression du concours d’aide-soignant. Remplacé par un système d’examen de dossier et d’entretien oral valorisant davantage les qualités attendues, notamment les qualités relationnelles, cette mesure s’appliquera dès septembre 2020, avec un mécanisme transitoire pour ne pas pénaliser celles et ceux qui préparent actuellement le concours ;
  • La refonte de la formation initiale, qui passera de 10 mois à 12 mois, autour de nouveaux enseignements comme le repérage des fragilités, la prévention de la perte d’autonomie ou encore le raisonnement clinique en équipe pluri-professionnelle ;
  • Pour répondre aux besoins de formation, les aides-soignants intervenant auprès des personnes âgées pourront bénéficier d’une nouvelle formation collective certifiante centrée sur les besoins des personnes âgées, d’une durée de 3 semaines ;
  • Un effort important en faveur de la prévention de la sinistralité de ce métier avec la création d’un fonds national de prévention, doté de 40 millions d’euros, et la mise en place, sur les deux dernières années de carrière, d’un mi-temps payé à 75 % et avec 100 % de cotisation retraite, grâce à l’appui du Fonds pour l’emploi hospitalier.

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