« Si l’offre de soins palliatifs a augmenté, des disparités persistent », a dit le ministre dans un discours transmis à l’AFP, à l’occasion du congrès de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap).
« Il est inacceptable que des territoires soient fragilisés pour des raisons d’éloignement des structures de soins, de manque de professionnels formés en soins palliatifs ou faute d’équipes pouvant se déplacer au domicile ou assurer la permanence et la continuité des soins », a-t-il estimé.
L’une des priorités du plan est donc de garantir « une présence efficace et organisée partout où cela est nécessaire », prioritairement dans les 26 départements où il n’existe pas aujourd’hui d’unités de soins palliatifs, et dans les 6 régions où il n’y a pas d’équipes mobiles de soins palliatifs pédiatriques.
Pour y parvenir, le gouvernement a prévu d’engager 171 millions d’euros sur la période 2021-2024 dont 59 millions de mesures nouvelles. Dès 2021, près de 5 millions d’euros seront destinés à renforcer les équipes mobiles de soins palliatifs, a souligné M. Véran. En 2022, 16 millions d’euros financeront des mesures nouvelles.
Il a par ailleurs confirmé que le midazolam, un médicament utilisé pour la sédation, serait rendu accessible à la médecine de ville dès la fin de l’année. « Cette ouverture passe nécessairement par l’accompagnement des professionnels de premier recours, et notamment des médecins traitants et des infirmiers qui ne doivent pas rester sans appui quand ils accompagnent leurs patients », a assuré M. Véran.
Le ministre avait annoncé ce nouveau plan en mars, en réponse à la relance au Parlement du douloureux débat sur la fin de vie et l’euthanasie.
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