Véhicules électriques : l’Ademe lance un appel à manifestations d’intérêt

Publié le 3 mai 2011 à 0h00 - par

Prenant acte du développement des véhicules hybrides et électriques, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a lancé ce 27 avril un AMI aux collectivités déployant des infrastructures de recharge de ces véhicules sur leur territoire.

En amont, il y a la charte pour le déploiement d’infrastructures publiques de recharge de véhicules électriques et hybrides rechargeables, signée le 13 avril 2010 par une douzaine de villes et communautés d’agglomérations pilotes, l’État, et les constructeurs automobiles français.

Les premières s’engageant ainsi à développer les infrastructures nécessaires au rechargement de ces véhicules, l’État ayant chapeauté un groupe d’administrations, entreprises publiques et privées engagées à en équiper leurs flottes, afin que les constructeurs puissent développer sans risque économique ces véhicules au niveau industriel.

L’Ademe, en charge du programme « véhicules du futur », dans le cadre des Investissements d’avenir, établit un double constat :

– la France bénéficie d’une production électrique conséquente lui permettant de transiter assez facilement du moteur à explosion au moteur électrique ;
– l’industrie automobile française permet de développer les technologies nécessaires, qui elles-mêmes permettent de maintenir et développer des emplois dans un secteur historiquement important sur le marché du travail français.

Conscient du coût, de la difficulté et des nombreuses inconnues qu’implique un tel déploiement, l’agence insiste sur la nécessité de développer des sites pilotes, avant un déploiement à grande échelle. L’AMI lancé ce 27 avril doit donc permettre de financer ceux-ci, à condition de suivre les préconisations édictées par l’État dans son Livre vert, qui établit le « cadre conceptuel et organisationnel » du déploiement de ces infrastructures. Le Livre vert indique ainsi quel type de recharge doit être privilégié et donne des orientations quant à l’implantation des infrastructures.

L’appel à manifestations d’intérêts insiste sur la sécurité, mais aussi sur la simplicité d’utilisation et de paiement, l’interopérabilité, et la rationalité du coût du projet.

L’AMI de l’Ademe court jusqu’au 16 décembre 2013. Pour les villes et agglomérations non signataires de la charte mais détentrices du label ÉcoCités 2010 existe un programme de financement incluant les mêmes types de projets baptisé « Villes de demain » et géré par la Caisse des Dépôts et Consignations.


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