Loi autonomie : l’APF demande l’abolition des barrières d’âge

Publié le 2 avril 2014 à 0h00 - par

L’APF exige que soit inscrit dans le projet de loi « la réaffirmation du droit universel à compensation sans barrières d’âge ».

Loi autonomie : l’APF demande l’abolition des barrières d’âge

L’APF a adressé au gouvernement, mi-mars, un avis sur le projet de loi d’orientation et de programmation pour l’adaptation de la société au vieillissement, qui doit être présenté au Conseil des ministres du 9 avril. En premier lieu, l’association s’étonne de « l’absence de la question spécifique de l’avancée en âge des personnes en situation de handicap ».

En second lieu, l’APF dénonce, « vivement », le fait que les différentes barrières d’âge en matière de droit à compensation ne soient pas supprimées, comme l’avait déjà prévu la loi handicap du 11 février 2005. « Ce projet de loi est à mi-parcours entre une politique consacrée aux personnes âgées et une politique de l’autonomie consacrant le droit universel à compensation, quel que soit l’âge, commente l’association. Ce qui pose de nombreuses ambiguïtés et limites à ce texte, notamment en matière de prestations et de dispositifs d’aides ». L’APF demande donc que soit inscrit dans le projet de loi « la réaffirmation du droit universel à compensation sans barrières d’âge » et « la suppression de la barrière d’âge de 75 ans des personnes en situation de handicap pour accéder à la prestation de compensation ».

En revanche, l’association accueille favorablement la création du conseil départemental de la citoyenneté et de l’autonomie. Néanmoins, cette nouvelle instance doit prendre en compte « toutes les dimensions de la vie des personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie ».

Enfin, l’APF note, « avec un grand intérêt », la prise en compte des personnes âgées sur les questions liées à l’accessibilité universelle et leur participation à des instances de concertation, notamment les commissions communales et intercommunales d’accessibilité.