Avant le 10 novembre, les représentants de l’État sur le territoire devront réunir tous les acteurs de l’emploi et « mettre en place une campagne de recrutement d’urgence sur les métiers du grand âge », baptisée « Un métier pour tous », indique cette circulaire interministérielle adressée également aux directeurs des Agences régionales de Santé.
« Le rebond épidémique et l’inscription de la crise sanitaire dans la durée imposent de mobiliser dès à présent tous les leviers envisageables pour aider les employeurs d’une part à trouver des renforts en ressources humaines permettant de faire face à des besoins ponctuels et d’autre part à recruter des personnels dans la durée », plaident ses signataires Olivier Véran (Solidarité et Santé), Élisabeth Borne (Travail), Brigitte Bourguignon (Autonomie) et Brigitte Klinkert (Insertion).
La première vague de l’épidémie a été particulièrement meurtrière pour les personnes âgées, les plus vulnérables au virus, et elle a mis à rude épreuve les soignants au chevet des aînés.
Tandis qu’une deuxième vague s’abat sur la France, les besoins sont particulièrement forts concernant les aides-soignants, les accompagnants éducatifs et sociaux et les auxiliaires de vie, dans les Ehpad, en résidences autonomie, comme dans les services à domicile.
« Dans un contexte de baisse d’activité notamment dans le tourisme, l’hôtellerie, la restauration, ou la sous-traitance en aéronautique, l’objectif est de capter ces viviers de professionnels ainsi que tout demandeur d’emploi, y compris les personnes éloignées de l’emploi lorsque cela est possible », poursuivent les ministres.
Selon les estimations, ce secteur aurait besoin de 350 000 personnes supplémentaires d’ici à 2025 compte tenu du vieillissement de la population.
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